Le chiffre d'affaires de ESR pour le 3ème trimestre 2008 s'est élevé à 17,7 ME, en baisse de 5,9%.
Au cours du trimestre, le marché de la gestion des infrastructures informatiques et télécoms est resté bien orienté. L'insuffisante dynamique du groupe ne lui a cependant pas permis de capter le courant d'affaires auquel il doit logiquement prétendre compte tenu de son expertise et son expérience reconnues. Les mesures prises pour y remédier devraient commencer à porter leurs fruits d'ici la fin de l'exercice.
Sur 9 mois, les ventes ont atteint 55,7 ME en repli de 2,8% par rapport aux 57,3 ME réalisés au cours de la période correspondante de 2007
Les effectifs facturables du groupe sont restés pratiquement stables au cours du trimestre. Aussi le tassement de l'activité s'est-il traduit par une hausse du taux d'intercontrats au 30 septembre. Cependant, le taux moyen d'intercontrats du trimestre est resté voisin du niveau bas enregistré en fin de premier semestre, en raison de la prise des congés annuels.
Malgré la baisse de l'activité, le faible taux moyen d'intercontrat et des charges de structure contenues ont permis de réaliser une marge opérationnelle proche de celle du premier semestre.
La crise financière globale a entrainé d'importantes tensions des taux d'intérêts et la hausse de l'Euribor 3 mois, qui sert de base à la rémunération du factor, a conduit à une dégradation limitée du résultat financier du groupe.
Au 30 septembre, la dette financière du groupe s'élevait à 0,8 ME dont 0,5 ME non courant ; la dette factor représentait 13,3 ME contre 14,9 ME au 30 juin.
Le BFR du groupe est resté globalement stable. A la fin du trimestre, le reliquat de la dette fiscale et sociale rééchelonnée, qui a été soldée le 23 octobre, s'élevait à 0,17 ME. Le groupe est donc désormais dégagé de toute obligation de remboursement de dette rééchelonnée dont l'impact cumulé sur la trésorerie depuis le début de l'exercice s'est élevé à -1,7 ME.
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