L'Autorité des marchés financiers (AMF) se fend d'un communiqué de presse aujourd'hui pour expliquer qu'elle "examine les suites judiciaires à donner aux allégations diffamatoires parues sur l'affaire Rhodia".
L'AMF fait référence à la publication du livre d'entretiens de Daniel Lebard avec Ghislaine Ottenheimer ("L'Affaire. L'histoire du plus grand scandale financier français" publié au Seuil).
Dans cet ouvrage, les conditions d'établissement du rapport d'enquête sur Rhodia sont mises en cause : "rapport truqué", "caviardé", "des dizaines de lignes supprimées", "l'AMF (...) bricole le rapport de ses enquêteurs...", etc.
L'AMF dément fermement ces allégations et indique qu'elle examine "les suites judiciaires susceptibles d'être données aux affirmations contenues dans cet ouvrage et dans les publications y faisant référence". Cet après-midi, l'AFP révèle que la responsable de la communication de l'Autorité des marchés financiers, a précisé que l'AMF allait déposer "une plainte en diffamation" contre l'ouvrage.
L'AMF rappelle qu'elle a aussi engagé une action en diffamation à l'encontre du 'Canard enchaîné' s'agissant d'allégations similaires.
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