Finuchem annonce un Chiffre d'affaires du 3ème trimestre 2008 en hausse de 33% à 45,5 ME. Sur les neufs premiers mois de l'exercice, le Groupe enregistre un chiffre d'affaires de 132,5 ME, contre 117,2 ME à fin septembre 2007, soit une croissance de 13%.
Le chiffre d'affaires du pôle défense et aéronautique (ECA) est en croissance de 26% sur le trimestre. L'activité commerciale est restée très soutenue au cours du trimestre, avec notamment la prise de commande de 10 ROV pour les gardes côtes Malaisiens et la signature avec l'armée de Terre d'un contrat pour la fourniture de systèmes de lutte anti-terroristes qui seront déployés en Afghanistan.
Sur 9 mois, le chiffre d'affaires est encore en repli de 5%.
Le pôle Robotique Industrielle enregistre une accélération de sa croissance qui s'élève à 37% sur le trimestre. Cette dynamique s'appuie sur les bonnes performances enregistrées par les filiales CIMLEC Industrie et CNAi alors que RECIF Technologies souffre du gel des investissements dans les équipements dédiés à la fabrication des semi-conducteurs.
Ce trimestre conforte les deux précédents et la croissance du pôle s'élève à 30% sur 9 mois.
Finuchem a conclu le 30 septembre la cession de sa filiale FTS spécialisée dans les outils de soudage et de préhension pour l'industrie automobile. En 2007, cette société avait réalisé un chiffre d'affaires de 16 ME et contribué au résultat net du groupe à hauteur de -4,3 ME.
Les conditions de cession devraient permettre au Groupe de constater une très légère plus-value de cession.
Perspectives
Le chiffre d'affaires du pôle défense et aéronautique devrait être particulièrement élevé au 4ème trimestre grâce, notamment, à la livraison de la quasi-totalité des simulateurs destinés à l'Armée américaine (contrat de 12 M$).
Le pôle Robotique Industrielle, à l'exception de RECIF Technologies qui ne représente que 7% du chiffre d'affaires du groupe, devrait réaliser un bon 4ème trimestre.
A plus long terme, le carnet de commandes et les offres en cours sont d'un niveau général satisfaisant. La seule conséquence visible de la crise actuelle est l'annulation probable de la construction d'un navire qui, si elle n'était pas compensée, impacterait le chiffre d'affaires de CNAi en 2010. La direction de cette filiale estime disposer des ressources nécessaires pour faire face à ce risque.
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