Le fonds d'investissement Kohlberg Kravis Roberts & Co. (KKR) a envisagé de lancer une offre amicale de 40 MdsE (50 Mds$) sur Vivendi, mais y a finalement renoncé. Cette révélation, faite samedi par le 'New York Times', a été confirmée par le groupe de communications et de médias, qui a précisé dans un communiqué que le projet, "qui garantissait le périmètre actuel de Vivendi pour créer de la valeur, n'a pas débouché sur une proposition et a pris fin".
Le quotidien américain affirmait que les discussions ont été entamées à l'initiative de Vivendi puis rompues, après plusieurs semaines intenses, à l'initiative du groupe français... KKR de son côté, avait pris contact avec JP Morgan Chase & Co et Citigroup pour financer la transaction.
En mai dernier, Vivendi avait déjà rejeté les approches, non sollicitées cette fois, du fonds Sebastian Holdings, qui prévoyait de démanteler le groupe. Quoi qu'il en soit, ce nouveau rebondissement montre que de nombreux investisseurs estiment que Vivendi recèle de la valeur (40 MdsE correspondent à un cours de 34,50 Euros par action environ)... Mais l'échec de KKR, un des fonds les plus réputés en la matière, montre aussi qu'une telle opération est sans doute très complexe à mener, pour toute une série de raisons : industrielles, fiscales, règlementaires, voire politiques...
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