Mandarine Holding a fait un point sur sa stratégie, après l'annonce hier par La Perla d'un report concernant le projet de rapprochement des deux groupes.
Mandarine explique être désormais "un acteur incontournable de l'immobilier au Maroc" et être parvenu à "se préserver de la crise". "Ayant anticipé les effets de la situation actuelle, les fondateurs ont réussi à bâtir un groupe immobilier et hôtelier sur un marché porteur et déconnecté des difficultés actuelles", explique le management qui précise que la société n'a aucune dette et que seuls des financements de projets à taux fixes ont été mis en place. Au Maroc, Mandarine investit non seulement dans la résidence principale mais aussi dans la résidence secondaire et le segment "luxe". En outre, "après de longues négociations", la filiale marocaine de Mandarine Holding a acquis du groupe européen Vacances Bleues, le programme immobilier en cours de construction et de livraison à Marrakech, Domaine Azrak. La première tranche de 84 villas est pratiquement terminée et est en cours de livraison. La deuxième tranche, composée de 52 villas, est réalisée à plus de 60% et sera livrée l'année prochaine, en fonction de la commercialisation.
Par ailleurs, le groupe a décidé de créer une chaine hôtelière à Paris, baptisée Sublim Hôtels. L'objectif est d'acquérir des hôtels 1 ou 2 étoiles et de les transformer en 3 ou 4 étoiles. "La crise actuelle permet au Groupe Mandarine de négocier des sites parisiens très favorablement", explique l'entreprise. Le premier hôtel du Groupe sera mis en service le 1er décembre prochain (Sublim Eiffel).
Concernant le rapprochement, pour l'heure avorté, avec La Perla International Living, le groupe revient sur le rejet par l'assemblée générale du projet. "Tout en considérant que le rapprochement stratégique des deux groupes demeure créateur de valeur pour Mandarine Holding, les actionnaires ont en effet estimé que les modalités du projet de rapprochement, n'étaient pas, en l'état, suffisamment protectrices des intérêts des actionnaires de la Société, compte tenu de l'environnement difficile auquel sont confrontés les marchés financiers", explique Mandarine, qui négocie toujours avec La Perla et prévoit de convoquer à nouveau rapidement ses actionnaires en cas d'issue positive.
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