GDF Suez annonce que son chiffre d'affaires neuf mois progresse de 18% en données publiées et de 19% en données organiques à 58,8 Milliards d'Euros, tandis que son EBITDA croît de 19% (+21% en données organiques) à 10,4 MdsE. "Ce niveau de performance opérationnelle s'explique notamment par la performance de la Branche Global Gaz & GNL (Exploration-Production), par la progression de l'activité (ventes d'énergie, mises en service) et par un environnement de marché favorable", explique l'entreprise.
Le groupe confirme son objectif d'une croissance de l'EBITDA supérieure à 10 % sur l'exercice 2008. "Cet objectif intègre des éléments spécifiques au 4ème trimestre 2008", explique l'entreprise, soit une base de comparaison exceptionnellement élevée avec un 4ème trimestre 2007 qui avait notamment bénéficié de conditions climatiques favorables et de nombreux arbitrages GNL et des tarifs actuels du gaz naturel en distribution publique, en France, qui n'intègrent pas complètement la hausse des coûts intervenue au cours des 2ème et 3ème trimestre 2008. La baisse récente du prix du pétrole ne compense pas encore la hausse des coûts d'approvisionnement, selon GDF Suez.
La dette nette s'établit à 23,3 MdsE, à comparer à 18,8 MdsE à fin juin 2008. Sa variation intègre les effets de périmètre sur Distrigaz et Fluxys (1,5 MdE de trésorerie en moins), les investissements sur la période (3,5 MdsE) ainsi que le programme de rachat d'actions sur le mois de septembre (0,4 MdE). Elle s'explique également par la génération de liquidité du Groupe, traditionnellement moins élevée au 3ème trimestre en raison de la saisonnalité de certaines activités et de celle du Besoin en Fonds de Roulement. Le produit de la vente de Distrigaz (+2,7 MdsE) ne sera comptabilisé que sur le 4ème trimestre 2008, alors que les proformas au 30 septembre 2008 n'intègrent déjà plus ni Distrigaz, ni Fluxys, ni SPE, ni Coriance. Parallèlement, le Groupe a placé avec succès en octobre trois emprunts obligataires respectivement d'1 MdE sur 5 ans, de 0,9 MdE sur 10 ans et de 500 M£ sur 20 ans. Ces nouveaux emprunts conduisent à un allongement de la maturité moyenne de la dette et permettent de maintenir un niveau de liquidité important, selon le groupe.
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