Crédit Agricole : le plus gros des dépréciations est désormais passé, selon George Pauget

14/11/2008 - 07:23 - Boursier.com

Le directeur général du Crédit Agricole ne croit pas aux menaces de nationalisation des banques françaises brandies par le gouvernement...

Le directeur général du Crédit Agricole ne croit pas aux menaces de nationalisation des banques françaises brandies par le gouvernement... Dans un entretien publié ce matin par 'Les Echos', George Pauget "ne voit pas le fondement économique d'une nationalisation, alors qu'aucune banque française n'est en faillite ou en situation de grande fragilité". Il estime que l'engagement des banques à accroître de 3% à 4% leurs encours de crédit d'ici à 2009, malgré la crise, est "un engagement volontariste" et considère qu'il n'y a "plus d'ambiguïté" quant aux obligations des banques. Georges Pauget a par ailleurs commenté la publication, hier, d'une baisse de 62% du bénéfice net de Crédit Agricole au 3ème trimestre, à 365 ME, intégrant un impact négatif de la crise de 726 ME. Toutefois, "le plus gros des dépréciations est désormais passé", a assuré le dirigeant, après de nouvelles charges prises au T3 sur les CDO (obligations adossées à des actifs) et sur les assureurs "monoline". L'exposition résiduelle à ces produits "totalise désormais moins de 4 MdsE, et il y a des actifs en face qui pourront peut-être retrouver une certaine valeur à terme". Les revenus de la banque de financement et d'investissement sont ressortis positifs en octobre, a-t-il encore précisé, et Calyon, recentré, devrait être "entièrement en ordre dès la mi-2009". Le dirigeant s'est voulu optimiste en guise de conclusion : La banque est désormais "carrément repartie de l'avant" et "le groupe est solide", en particulier dans la banque de détail, qui enregistre la meilleure performance de la banque de détail en France depuis trois trimestres".



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