(AOF) - Les suppressions d'emploi font rage ces derniers jours dans le secteur bancaire, et n'épargnent pas le secteur de l'assurance. L'assureur helvétique Swiss Life (- 0,52% à 76,45 francs suisses), qui entend continuer à réduire ses coûts, s'apprête à supprimer des postes l'année prochaine. Dans une interview accordée au Handelszeitung, le directeur général du groupe, Bruno Pfister, déclare : "Même si les coûts de management ont fait des progrès ces dernières années, nous devons encore accroître notre efficacité pour maintenir notre capacité concurrentielle". Le dirigeant n'a toutefois pas précisé le nombre de postes qui seront supprimés l'année prochaine. M. Pfister a par ailleurs estimé "tout à fait possible" de ne pas recevoir de bonus. La semaine dernière, Swiss Life lançait un avertissement sur bénéfice. Pfister a toutefois souligné une activité soutenue le mois dernier, grâce à un bond des demandes pour des assurances individuelles : "Le mois de septembre a été le meilleur depuis longtemps parce que les clients recherchent le conseil professionnel et la sécurité", a déclaré le PDG. (AOF)
Finance - Assurance
D'après Moody's, les notations des compagnies d'assurances européennes devraient rester stables à moyen terme car les assureurs ont adopté des stratégies d'investissement de plus en plus prudentes ces dernières années. Quant aux réassureurs, leurs bénéfices semestriels ont chuté en raison de la dépréciation de leurs placements en actions et obligations. Dans ce contexte, ils pourraient être incités à accroître leurs tarifs pour maintenir leurs performances. Cette tendance est confirmée par Munich Ré et Swiss Re. Le premier va augmenter ses tarifs pour 2009 avec des hausses bien supérieures à 10%. Le second groupe anticipe la fin accélérée du cycle baissier des prix de la réassurance. En France, le recul observé dans l'assurance-vie ces derniers mois pourrait être amplifié par de nouvelles mesures. Dès le début 2009, les placements d'assurance-vie seront soumis à un prélèvement de 1,1%, destiné à financer le revenu de solidarité active (RSA).