NEXANS inaugure sa première usine en Russie

20/11/2008 - 13:15 - Option Finance

(AOF) - Nexans a organisé aujourd'hui une cérémonie d'inauguration pour marquer le lancement officiel de la production de son site d'Ouglich (région de Iaroslavl, Fédération russe). "Cette nouvelle usine est le premier site de production de Nexans en Russie. D'un montant de 35 millions d'euros, il constitue aussi le premier investissement industriel majeur réalisé dans le pays par un fabricant de câbles étranger", a expliqué le spécialiste du câble. L'usine produira des câbles destinés aux marchés du bâtiment et des infrastructures en Russie et dans les autres républiques de l'ex-URSS. Dans un premier temps, le site d'Ouglich fabriquera principalement des câbles d'énergie basse et moyenne tension pour des applications souterraines et aériennes. Puis, à brève échéance, la nouvelle usine produira également des câbles de sécurité sans halogène afin de répondre à l'expansion rapide des marchés du bâtiment et des infrastructures en Russie. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

De la Société française des câbles électriques, créée en 1897, en passant par Les câbles de Lyon jusqu'à Alcatel Câble, Nexans peut se prévaloir de plus de 100 années d'expérience, et revendiquer aujourd'hui le titre d'expert mondial des câbles et systèmes de câblage. Le groupe s'adresse principalement aux métiers d'infrastructures (transport et la distribution de l'énergie), à l'industrie (automobile, aérospatiale, navale, ferroviaire, pétrolière et gazière…), au bâtiment et à l'infrastructure télécoms. Nexans emploie 21 000 personnes à travers une présence industrielle dans 30 pays et des activités commerciales dans le monde entier. Le capital est désormais détenu principalement par des investisseurs institutionnels français, 35%, américains, 25,5% et européens, 23,1%. Dans le cadre de sa stratégie de développement dans les zones géographiques en forte croissance, Nexans annoncé en novembre la plus importante acquisition de son histoire, celle de Madeco, le leader sud-américain du câble.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le groupe offre de bonnes perspectives de croissance et de progression de ses marges grâce à son recentrage sur des activités à marge plus élevées, comme les câbles spéciaux, mais également sur des segments porteurs, comme les câbles d'énergie. - Nexans dispose d'une situation financière parmi les plus saines de son secteur. Une situation qui lui permet de se développer sur des segments à forte valeur ajoutée, par des acquisitions ciblées. - Le groupe collectionne les premières places sur ses marchés (n°1 mondial pour les câbles d'énergie sous-marins, n°1 en Europe pour les câbles en cuivre, les câbles spéciaux, les câbles d'équipement...) et les records industriels (câble sous-marin le plus profond, câble électrique à plus haute capacité, fil le plus fin...). - Les coupures d'électricité aux Etats-Unis ou en Europe ces dernières années ont mis en lumière les besoins en termes de maintenance, de sécurisation et d'interconnexion des réseaux.

Les points faibles de la valeur

- Nexans est exposé au marché de la construction résidentielle aux Etats-Unis, qui est affecté par la crise du marché immobilier. - Le groupe intervient sur des marchés historiquement très cycliques et peu prévisibles. - Nexans est relativement peu présent dans les zones géographiques en forte croissance. Le groupe souhaite s'y développer et s'intéresse en particulier à l'Asie.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- L'activité de Nexans est bien évidemment liée à la santé des industries qui forment ses débouchés (télécoms, énergie, BTP) - Pour suivre la valeur, on prêtera aussi attention à l'actualité opérationnelle de ses concurrents comme Prysmian (ex-Pirelli), Draka, General Cable ou Leoni. - La société est également sensible aux variations des métaux non ferreux, du cuivre en particulier. Si le groupe transfère les hausses de prix à ses clients, celles-ci se traduisent par une progression de la dette nette et donc des frais financiers.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Dans le secteur des biens d'équipement, les entreprises très dépendantes de la construction et très présentes aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest sont fragilisées par la crise actuelle. Néanmoins certaines s'en sortent très bien. Ainsi Schneider Electric, leader français de l'équipement électrique, a enregistré une activité en hausse de près de 11% au premier semestre, à périmètre et taux de change constants, tandis que son bénéfice net a progressé de 17%. Le groupe a même légèrement revu en hausse ses prévisions pour l'année. Néanmoins le Gimélec, groupement des entreprises françaises d'équipement électrique, estime que la conjoncture économique deviendra préoccupante pour les industries de l'équipement électrique et des automatismes dans les prochains mois. Un ensemble de facteurs négatifs pénalisent leurs performances : l'augmentation continue des prix des matières premières se conjugue à la morosité économique, au recul du nombre de permis de construire en France et au resserrement du crédit. En France, le ralentissement des nouvelles constructions de bâtiments modère la croissance des ventes d'appareillage et d'équipements de distribution basse tension et altère la visibilité de la profession sur l'évolution future de l'activité. Toutefois, l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments et les projets d'entretien consécutifs compensent en partie cette tendance. A l'international, l'incertitude est également de mise face au ralentissement de l'économie mondiale.

Equipementiers télécoms

Gartner considère que le recul du prix de vente moyen des mobiles va se généraliser sur le plan mondial pour 2008. C'est pourquoi, si les volumes devraient croître de 11% cette année, la progression en valeur du marché devrait se limiter à 9%. Dans cet environnement extrêmement concurrentiel, le développement de l'offre dans les services est la stratégie adoptée par certains pour dynamiser leur activité. Ainsi, face au ralentissement des ventes de modèles milieu ou haut de gamme, son domaine de prédilection, Sony Ericsson mène une offensive dans la musique, tel son concurrent Nokia (avec le portail Ovi). Le groupe devrait signer un accord avec la première major, Universal Music, pour avoir accès à son catalogue. Un peu auparavant, le fabricant avait annoncé la commercialisation d'une nouvelle plate-forme (PlayNow Arena) proposant de la musique, des jeux, et de la vidéo accessibles depuis ses mobiles.