AREVA : contrat pour la fourniture de combustibles MOX au Japon

24/11/2008 - 13:05 - Option Finance

(AOF) - Areva a signé un contrat portant sur l'approvisionnement de 32 assemblages combustibles MOX destinés à la centrale nucléaire japonaise de Takahama, implantée dans la préfecture de Fukui et exploitée par l'électricien Kansai. Les combustibles MOX issus du recyclage de combustibles usés à l'usine Araeva de la Hague seront fabriqués à l'usine de Melox dans le Gard, en France. Pour Jean–Pierre Gros, Directeur de la Business Unit Recyclage, "ce succès commercial conforte Areva dans sa position de leader mondial de la production de combustible MOX et atteste la confiance des électriciens japonais en notre technologie et notre savoir-faire". Ce contrat s'inscrit dans l'application au Japon du programme de recyclage de combustible usé et fait suite aux contrats signés par Areva en 2006 et 2008, pour le compte des électriciens japonais Chubu, Kyushu, Shikoku et Kansai. (AOF)

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Selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE), un an après l'ouverture du marché de l'énergie, seulement 300000 particuliers et petits professionnels ont changé d'opérateur. Ce chiffre est très faible comparé aux 29,5 millions de consommateurs d'énergie. Le maintien des tarifs réglementés et la possibilité de revenir à ces tarifs pour les Français qui ont testé d'autres opérateurs, permettent à EDF de limiter la concurrence. Gaz de France doit, en revanche, affronter des nouveaux entrants, fournisseurs alternatifs dans le gaz. L'entreprise a mené une politique commerciale dynamique visant à fidéliser ses 11 millions de clients. Il s'agit de leur garantir un service de qualité et une offre duale électricité-gaz qui soit intéressante. Cette politique lui a permis de gagner 290000 clients dans l'électricité selon ses dirigeants. Néanmoins la nouvelle entité, GDF-Suez, dispose encore de capacités de production limitées dans l'électricité. Détenir ses propres capacités de production dans l'électricité de pointe (avec les centrales à gaz ou hydrauliques par exemple) est pourtant un atout non négligeable pour pouvoir procéder à des échanges contre de l'électricité de base (nucléaire). Les nouveaux entrants, comme l'opérateur Poweo, qui a conforté sa place de troisième opérateur français à fin juillet, mènent déjà cette politique.