NicOx : de bonnes raisons pour mettre en portefeuille ?

24/11/2008 - 14:22 - Boursier.com

NicOx vient d'annoncer ce matin les résultats de la 3ème phase de tests de son produit vedette, le naproxcinod...

NicOx vient d'annoncer ce matin les résultats de la 3ème phase de tests de son produit vedette, le naproxcinod. S'ils sont annoncés comme "hautement significatifs statistiquement", celui-ci ne constitue cependant pas le seul argument financier de la société azuréenne. Cédric Moreau, Analyste Midcaps, et spécialiste du secteur de la santé chez Natixis a récemment livré son analyse du dossier sur Bloomberg TV. Dans une approche sectorielle du titre, il a d'abord estimé que "la biotechnologie est le moyen pour l'investisseur de creuser à l'innovation, d'aller 'sourcer' l'innovation en amont, et avec tout l'effet de levier que cela peut constituer en cas de succès". Considérant le cas spécifique du petit laboratoire de Sophia-Antipolis, il a estimé : "Evidemment, NicOx est un des titres qu'on pousse chez Natixis pour la bonne et simple raison qu'on considère qu'il faut, quand on investit dans le domaine des sociétés biotechnologiques, avoir du 'news flow' à court terme. C'est un secteur qui est énormément tiré par le 'news flow'. On en a avec NicOx..." Cédric Moreau a également estimé que NicOx est "une société qui est bien financée. C'est important dans le contexte actuel où on voit qu'il est difficile de se refinancer". Il considère en particulier que le groupe a su se structurer avec de grands partenaires extérieurs. L'analyste estime que "NicOx a déjà des accords très significatifs avec des sociétés comme Pfizer et Merck". M. Moreau a conclu : "NicOx fait effectivement partie du type de société que l'on pousse chez Natixis". Avec la publication de résultats positifs de l'étude 303 du naproxcinod, l'horizon financier de NicOx s'est très nettement éclairci. Le groupe ne devrait éprouver aucune difficulté pour trouver les financements indispensables au développement de son produit vedette, et un nouveau partenaire commercial qui lui assura de copieuses royalties. Même si le facteur risque ne peut être exclu sur le dossier, il apparaît désormais limité. Lors d'une interview accordée à Boursier.com, Michele Garufi -le PDG de NicOx- a estimé ses comptes "en ligne, avec un chiffre d'affaires de 2,9 Millions d'Euros au terme des neuf premiers mois de 2008. Les charges opérationnelles sont de 60,4 ME. La société disposait ainsi au 30 septembre de 124,8 ME d'instruments financiers courants et non courants, de trésorerie et équivalents de trésorerie. La perte nette est ressortie à 49,7 ME".



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