Rémy Cointreau a réalisé au terme du 1er semestre de son exercice 2008/2009 un chiffre d'affaires de 365,2 Millions d'Euros, en baisse de 2,5% en glissement annuel en données brutes, mais en croissance de 4,6% en données organiques. Le résultat opérationnel courant se tasse de 4,7% en données brutes à 62,5 ME, mais la société précisé qu'il croît de 4,2% en données organiques. La marge s'érode donc de 17,5 à 17,1%. Le bénéfice net part du groupe atteint 48,3 ME contre 38,1 ME un an avant (+26,7%). Les résultats bénéficient d'un profit de cession de 19,4 ME lié à la sortie de Maxxium. Les analystes prévoyaient en moyenne un bénéfice net de 34,5 ME (consensus Bloomberg).
Par branches, c'est le Champagne qui affiche la plus forte progression de rentabilité, avec un résultat opérationnel quadruplé à 2,8 ME, grâce à l'amélioration du mix et du prix. Le Cognac a généré 41,8 ME, en hausse de 3,5% en données brutes et de 16,6% en données organiques. Les Liqueurs et Spiritueux reculent en revanche de 17,7% à 21,4 ME (-16,9% en données brutes), à cause de la baisse des ventes de Cointreau, marque à forte marge, sur le marché américain qualifié de "morose".
Côté bilan, la dette nette recule de 20,3% à 437,1 ME. Le groupe revendique 812,4 ME de ressources financières, dont 500 ME de crédit syndiqué (466 ME d'échéance 2012) dont les termes incluent le respect d'un niveau dette nette / EBITDA de moins de 3,5 à compter du 1er octobre. Il s'élevait à 2,37 au 30 septembre.
Rémy Cointreau rappelle qu'il sortira, au 30 mars prochain, de la coentreprise de distribution Maxxium. "Le groupe est parfaitement en ligne avec le plan de marche qu'il s'est fixé afin de construire - à travers 38 pays - un nouveau réseau mieux adapté au positionnement premium de ses marques et à ses ambitions en on premise", explique la direction qui ajoute que plus de 80% de l'activité sera contrôlée directement (filiales, JVs 50/50 ou bureaux de représentation), le reste des marchés faisant l'objet d'accords bilatéraux avec des distributeurs nationaux. A ce jour, ces partenariats ont été finalisés pour tous les marchés clés.
Pour l'exercice clôturant au 31 mars 2009, l'activité de fin d'année ainsi que le nouvel an chinois resteront décisifs. Compte tenu des surcoûts temporaires liés à la mise en place du réseau de distribution, Rémy Cointreau n'anticipe pas, aujourd'hui, de progression organique de son résultat opérationnel courant, conclut l'entreprise.
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