La spéculation s'empare à nouveau du pétrole... En 24 heures, le prix du baril a ainsi plongé de plus de 13%, revenant sous les 48$ en séance sur les places asiatiques. Il a reperdu tout le chemin parcouru depuis son récent rebond du 20 au 29 novembre, qui l'avait ramené à plus de 55$.
Hier soir à Wall Street, le baril de brut a fini la séance à 49,26$, en baisse de 11%, et, ce matin, il chutait encore de plus de 3%, à 47,75$ en séance.
L'absence de geste de l'OPEP, le week-end dernier, en faveur d'une nouvelle baisse de la production, a donné le signal d'une nouvelle vague de ventes.
Le cartel devrait pourtant annoncer une franche réduction de ses quotas lors de sa prochaine réunion, le 17 décembre à Oran en Algérie. Mais le marché doute de plus en plus que le cartel des pays exportateurs de pétrole soit capable de faire respecter cette mesure par tous ses membres.
Ainsi, la première baisse de 1,5 million de barils/jour annoncée le 24 octobre dernier ne serait pas encore entièrement entrée en vigueur, estiment les experts.
La confirmation, hier, d'une récession aux Etats-Unis depuis de longs mois déjà (décembre 2007 !) a achevé de déprimer les investisseurs qui s'attendent aussi à la publication, demain, d'une nouvelle hausse des stocks hebdomadaires des réserves de brut aux Etats-Unis. Une nouvelle qui contribuerait à dégonfler encore davantage les prix du brut.
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