SCHNEIDER ELECTRIC : Croissance organique de 13,3% au 1er trimestre

02/05/2006 - 08:38 - Option Finance

(AOF) - Schneider Electric a annoncé un chiffre d'affaires au titre du premier trimestre 2006 en hausse de 25,9% à 3,180 milliards d'euros après un effet de change de +5% et un effet de périmètre de +7,6%. A données comparables, la croissance organique atteint le niveau record de 13,3%. Le premier trimestre a bénéficié d'un nombre de jours ouvrés supérieur à celui de l'année précédente, dont l'impact sur le taux de croissance organique est d'environ 3 points. Schneider Electric attend un effet inverse, de même ampleur au total, pour les deux trimestres suivants. Au cours du premier trimestre, l'équipementier électrique a enregistré une croissance à deux chiffres dans toutes les zones géographiques, grâce à une forte demande en Amérique du Nord et plus récemment en Europe de l'Ouest. Le groupe s'est également fortement développé dans les pays émergents, où la croissance moyenne s'élève à 22%. Elle approche 30% dans plusieurs régions : Europe de l'Est, Moyen-Orient, Amérique du Sud, Asie du Sud-Est. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Issu du rachat des fonderies du Creusot par la famille Schneider, au XIXe siècle, Schneider Electric est l'un des plus anciens fleurons industriels français. De nos jours, le groupe s'est spécialisé dans la production et la vente d'équipements pour la distribution électrique moyenne et basse tension et les automatismes industriels (contrôle industriel, automates et éléments de motion). Présent dans 130 pays, Schneider Electric emploie plus de 85000 personnes. Annoncée début janvier 2006, la succession de Schneider Electric sera effective en mai. Le PDG sortant, Henri Lachmann, cède les rênes à Jean-Pascal Tricoire, et met en place une structure duale avec conseil de surveillance et directoire.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Schneider Electric s'appuie sur ses relations étroites avec les distributeurs, les équipementiers et ses grands clients pour proposer une gamme large et intégrée, et développer des solutions de pointe, adaptées aux standards locaux. - Fort d'une situation financière saine, le groupe dispose en outre d'une très bonne capacité à maintenir ses marges même en période difficile et à dégager régulièrement du cash. - La cyclicité des résultats est atténuée par la diversité de l'offre du groupe. - Le programme NEW2 vise à faire progresser la marge d'exploitation en réduisant les coûts logistiques et informatiques et en rapprochant les zones de production des zones de croissance. - Schneider jouit de l'une des meilleures expositions du secteur aux marchés émergents (Chine, Asie, Europe de l'Est).

Les points faibles de la valeur

- La baisse du dollar face à l'euro et la hausse des prix des matières premières est pénalisante. - Certains analystes craignent que Schneider ne se lance dans des acquisitions coûteuses. La plupart des sociétés acquises dernièrement par Schneider (Elau, Power Measurment, Juno Lighting) dégagent toutefois une profitabilité supérieure à celle du groupe et ont été bien accueillies. - Une baisse du cours de l'action pourrait fragiliser le groupe face à une tentative d'OPA à bon compte sur son capital.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Les principaux marchés de Schneider Electric sont l'Amérique du Nord et l'Europe. La conjoncture économique de ces régions influence donc l'évolution du titre. - On s'intéressera également aux tendances à long terme de l'industrie et les investissements de production d'électricité. Le potentiel de l'automatisation, dans l'industrie comme à la maison (domotique), semble prometteur. - La question d'une éventuelle diversification du groupe se pose dans la mesure où sur son métier actuel, Schneider Electric ne peut guère effectuer de grands achats pour des raisons de concurrence.