Sur l'antenne d'Europe1, Luc Chatel -Secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation- a longuement évoqué les difficultés économiques que traverse la France, revenant en particulier sur le secteur automobile pour lequel il constate un certain défaut de compétitivité.
Le porte-parole du Gouvernement également insisté hier sur l'efficience de l'Etat dans la mise en place du Plan de Relance économique, mais a rappelé qu'"il était difficile de prévoir les choses". Le Plan de Relance adopté reste, par conséquent, perfectible... Luc Chatel a donc laissé la porte ouverte à la mise en oeuvre d'un plan bis, confirmant ainsi les annonces de Christine Lagarde, vendredi.
"Dans ces périodes, il faut croire à ce que l'on fait au quotidien, et ne rien écarter pour l'avenir. Croire à ce que l'on fait au quotidien, c'est la mobilisation générale du Gouvernement sur le Plan de Relance que nous avons mis en oeuvre dans un délai record. (...) En moins d'un mois, ce plan est passé des cartons des réflexions des Ministres du Gouvernement à la réalité".
Luc Chatel a souligné l' "ampleur exceptionnelle" de ce Plan de Relance de 26 Milliards d'Euros. Quoi qu'en dise l'opposition, il estime "ce Plan de Relance, massif" et son impact va être "rapide dans l'économie". Luc Chatel considère d'ailleurs qu'on va voir la "tendance s'inverser" à court terme, grâce "à la prime à la casse" qui va ramener les consommateurs dans les concessions. Il faudra également compter avec le versement à "la fin du premier trimestre, de la prime exceptionnelle des 200 Euros du RSA" et "ensuite les dispositions d'avance de l'Etat vont être remboursées".
Luc Chatel a conclu : "On a un impact immédiat de ce Plan de Relance, et c'est essentiel. Ensuite, Christine Lagarde a eu l'occasion de l'évoquer, nous n'écartons rien pour la suite... Il ne faut rien écarter pour la suite !".
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