Pour l'exercice 2009 que vient de débuter la société Manutan, la direction ne s'est pas risquée à livrer ses perspectives. Jean-Pierre Guichard, le Président du Directoire du vendeur d'équipements et de fournitures de bureaux pour les entreprises et collectivités, s'en est expliqué sur l'antenne d'Europe1...
Faire estimations reste hasardeux pour le moment. Le groupe est dans l'expectative face à des clients qui ont "nettement ralenti leurs commandes". Le dirigeant appréhende d'ailleurs le début 2009. "On a un peu peur des mois à venir, et notamment du premier trimestre prochain, à partir de janvier, parce que tout le monde est pessimiste" a déclaré le Président de Manutan.
En conséquence, la Direction ne donne pas de prévisions chiffrées pour son nouvel exercice. Elle ne sait d'ailleurs "franchement pas ce qui va se passer, comment l'économie va évoluer. C'est extrêmement difficile, voire impossible de le dire aujourd'hui" déclare J.P. Guichard. En fait, "personne ne se risque d'ailleurs" à faire quelque estimation que ce soit "ni sur la durée, ni sur la profondeur de cette crise . C'est compliqué..." estime le dirigeant.
Jean-Pierre Guichard considère que ne pas communiquer de prévisions au marché lui "semble moins risqué que de prendre le risque de se tromper complètement, ce qui est tout à fait possible en ce moment...". Le dirigeant considère qu'il n'a pas suffisamment d'"indicateurs précis" pour se livrer au jeu des perspectives. Il "pense que l'on y verra plus clair dans trois mois, mais tout de suite là, cette fin d'année est très difficile... Très difficile..." déplore-t-il.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.