C'est le branle-bas de combat dans l'industrie pharmaceutique, qui est sortie de sa torpeur hier après la confirmation que la société de biotechnologie néerlandaise spécialisée dans les vaccins Crucell était à vendre, et que l'américain Wyeth (présidé par le français Bernard Poussot) était en première ligne. Des informations obtenues par Bloomberg évoquent un projet à 1,35 Milliard de Dollars, contre une capitalisation de 1 Md$ avant l'annonce (le titre a évidemment flambé hier, allant au-delà du niveau présumé de l'offre). Crucell refusé de commenter, tandis que Wyeth a confirmé son intérêt mais n'a pas souhaité s'exprimer sur le montant.
Mais les spécialistes pensent que les choses ne s'arrêteront pas là : Crucell est un bel actif, cher mais prometteur. Surtout, le groupe licencie certains de ses procédés dans les vaccins à quelques grands noms comme Novartis, Sanofi-aventis, et donc Wyeth. Les analystes anticipent donc une bataille boursière entre géants. Le quotidien 'Les Echos' indique ce matin que Sanofi étudie actuellement une offre, qui pourrait constituer le premier véritable test pour le nouveau président Chris Viehbacher.
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