Si les valeurs pétrolières avaient jusqu'ici plutôt bien résisté à la rechute du baril, la plupart d'entre elles concèdent à nouveau du terrain.
Il est vrai que le contrat sur le brut léger américain accentue actuellement son repli avec une perte de plus de 6% à 38,3 Dollars le baril. L'anticipation d'une forte baisse de la demande mondiale de pétrole se renforce jour après jour, au fil de publications de chiffres économiques de plus en plus déprimés.
Les incertitudes pesant sur l'offre de brut, pourtant nombreuses en ce moment, semblent être totalement ignorées par les opérateurs. Ni l'offensive israélienne dans la bande de Gaza et ses possibles conséquences sur la production de pétrole dans la région, ni les tensions persistantes au Nigeria, ni les nouvelles annonces des membres de l'Opep ne parviennent à soutenir le baril.
L'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a pourtant annoncé vouloir réduire sa production de brut davantage que prévue par l'Opep. En effet, Ryad pourrait baisser sa production de 300.000 barils supplémentaires par jour. D'après une source proche de l'Opep, le membre le plus influent de l'organisation, pourrait ramener sa production à 7,7 millions de barils par jour en février après l'avoir déjà baissé à 8 millions ce mois-ci.
Dans ce contexte, Bourbon perd 5,4%, CGG Veritas est en repli de 3,5%, Schlumberger cède 3% et Total recule de 0,8%
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