En marge de ses voeux à la presse, Christine Lagarde a assuré hier que le gouvernement assumerait ses responsabilités en matière de soutien au secteur bancaire. Une seconde aide de 10,5 MdsE d'Euros venant d'être décidée, en sus de l'enveloppe déjà débloquée en décembre, la Ministre de l'Economie n'a pas manqué hier de remettre la pression sur les banquiers français pour qu'ils "jouent le jeu" de la relance.
Mme Lagarde a également affirmé sa "détermination personnelle à améliorer la situation de crédit, et faire pression sur les banques". Christine Lagarde a rappelé aux banquiers leurs engagements, soulignant notamment que leurs "engagements économiques et éthiques devraient être tenus"... A cet égard, elle leur a remémoré leur engagement d'une augmentation des attributions de crédits de l'ordre 3 à 4% en 2009.
La Ministre de l'Economie a réaffirmé la volonté de l'Etat français à préserver la capacité concurrentielle des établissements bancaires français : "Je suis également soucieuse de ce que les banques françaises ne doivent pas être en situation de sous avantage compétitif par rapport à leurs collègues anglaises ou américaines... Il ne s'agit pas d'affaiblir nos banques françaises. Il s'agit de provoquer un mouvement qui englobe l'ensemble des établissements financiers du monde. Ce serait se tirer dans le pied que de mettre en place une mesure qui ne viserait que les banques françaises... En revanche, nous sommes évidemment déterminés à mettre en place des mesures qui s'appliquent à tous les établissements financiers".
Si 2009 se doit de "réinventer le capitalisme et inventer la croissance de demain", Bercy entend donc y contribuer !
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