KBC : réagit à la chute de son cours

19/01/2009 - 14:35 - Boursier.com

Ces derniers jours, le cours du titre KBC a fait les frais des bruits qui courent sur les marchés (le titre KBC a perdu plus de 40% de sa valeur en...

Ces derniers jours, le cours du titre KBC a fait les frais des bruits qui courent sur les marchés (le titre KBC a perdu plus de 40% de sa valeur en quatre séances, passant de 22,4 Euros le 14 janvier à 13,3 Euros aujourd'hui). KBC tient à faire le point de la situation et à démentir formellement certaines rumeurs. En ce qui concerne ses activités et sa position en Europe centrale et orientale, le groupe KBC explique avoir fourni, ces derniers mois, des "informations claires". "Pour l'heure, il n'y a aucun élément nouveau à y ajouter". Au cours des dernières semaines, la position de KBC en Russie, en Hongrie ou dans d'autres pays de la région est restée "inchangée". KBC explique s'être, en outre, protégée contre la possibilité de risques de change découlant de la dépréciation des monnaies locales. "Il n'y a rien de nouveau à signaler non plus en ce qui concerne la situation de KBC sur le marché irlandais". La Société rappelle aussi que le 29 décembre 2008, elle avait déjà informé le marché de l'incidence d'une révision en baisse des ratings de son portefeuille de CDO sur ses résultats. "Le 15 janvier, Moody's Investors Service avait annoncé son intention de réexaminer à nouveau les appréciations sur lesquelles il se base pour attribuer un rating aux corporate CDO synthétiques. Moody's ne communiquera toutefois son modèle actualisé que vers la fin du mois". Par conséquent, KBC explique se trouver aujourd'hui dans l'impossibilité de faire une simulation de l'impact négatif potentiel de ces corrections sur ses résultats. "En outre il apparaît à présent que le nouveau modèle ne serait applicable qu'à 3 des 17 CDO que KBC a en portefeuille", précise la Société. En ce qui concerne ces trois CDO (qui totalisent une valeur comptable résiduelle d'environ 200 Millions d'Euros), le Groupe KBC indique qu'il avait déjà incorporé "proactivement" dans ses calculs de décembre l'impact financier d'une nouvelle correction baissière éventuelle de trois crans.



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