C'est désormais officiel ! Siemens a confirmé que le groupe industriel allemand vendrait à Areva sa participation de 34% dans Areva NP, leur filiale commune de construction de réacteurs nucléaires, créée en 2001.
Cette participation, estimée à environ 2 MdsE, sera cédée dès que possible et, au plus tard, d'ici à trois ans, a indiqué le patron du groupe, Peter Loscher, dans un communiqué. Le dirigeant estime que "le rôle d'actionnaire minoritaire limite considérablement la marge de manoeuvre entrepreneuriale de Siemens au sein de la coentreprise", ajoutant que Siemens "souhaite jouer un rôle actif dans les développements à venir en matière nucléaire". Rôle qu'il ne parvenait visiblement pas à obtenir de son partenaire public français, malgré de nombreuses tentatives pour se renforcer dans le secteur énergétique hexagonal.
La volonté affichée de Nicolas Sarkozy de créer un champion français du nucléaire autour d'Areva, d'Alstom et de Bouygues, a visiblement fini par décourager l'industriel allemand, qui jette donc aujourd'hui l'éponge, relançant les nombreuses spéculations sur la recomposition du secteur en France.
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