NETBOOSTER : chiffre d'affaires en hausse de 45% en 2008

30/01/2009 - 18:14 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires consolidé et pro forma 2008 de Netbooster est ressorti à respectivement 48,8 millions d'euros et 46,3 millions d'euros soit une croissance de +45% et +28% respectivement par rapport au chiffre d'affaires consolidé 2007, qui s'élevait à 33,6 millions d'euros. "En raison essentiellement des conditions de marché, la croissance de l'activité sur la période a été plus forte en moyenne sur le Sud de l'Europe (France, Italie et Espagne) qu'en Europe du Nord (Grande- Bretagne, Allemagne et Finlande)", a indiqué le groupe dans un communiqué. "En dépit d'un environnement macroéconomique dégradé, le groupe a dégagé un résultat opérationnel satisfaisant en 2008 et terminé l'année avec une position de trésorerie de 8,4 millions d'euros. Le résultat net 2008 sera néanmoins impacté à hauteur d'environ 8,5 millions d'euros par des dépréciations relatives aux " goodwills " (survaleur) d'acquisitions, sans toutefois impacter la trésorerie", a ajouté Netbooster. " Le maintien d'une croissance soutenue et profitable de notre activité dans le contexte de crise sont autant d'éléments qui renforcent notre confiance dans notre positionnement et notre business model. Nous entendons ainsi profiter de ce contexte pour renforcer notre bilan et nous désendetter et profiter des valorisations actuellement attrayantes parmi les cibles d'acquisitions pour poursuivre notre stratégie de croissance externe.", a déclaré Pascal Chevalier, président directeur général du groupe Netbooster. (AOF)

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Pour survivre, la presse écrite doit adopter un nouveau modèle économique. La diversification vers Internet est une opportunité mais les revenus sont bien moindres. Selon le cabinet de conseil en stratégie OC&C Strategy Consultants, la presse économique française subirait un surcoût d'environ 300 millions d'euros par an du fait de charges d'impression et de distribution plus élevés qu'ailleurs. Selon ces estimations, la presse écrite payante française devrait globalement être déficitaire en 2010-2011. Le nouveau président de la Fédération nationale de la presse française (FNPF) a émis un ensemble de propositions pour sortir de cette situation. La réduction des coûts de production y figure au premier rang. Des interventions de l'Etat sont également demandées notamment en égalisant le taux de TVA pour le support papier, qui bénéficie d'un taux réduit de 2,1%, et la presse écrite en ligne, pour laquelle la TVA s'élève à 19,6%.