C'est le principe de précaution qui a motivé la décision de la cour d'appel de Versailles qui a condamné Bouygues Telecom, mercredi 4 février, à démonter certaines de ses antennes relais installées dans le Rhône.
Les antennes concernées sont celles de Tassin-la-Demi-Lune, et l'opérateur devra verser 500 euros par jour de retard. Bouygues Télécoms devra aussi indemniser à hauteur de 7.000 Euros chacun des trois couples de plaignants pour exposition à un risque sanitaire.
Il s'agit d'une première en France où on dénombre 50.000 antennes relais de téléphonie mobile.
De nombreux riverains de ces antennes se plaignent de différents maux et les démarches judiciaires sont de plus en plus nombreuses. Si cette décision devait faire jurisprudence, les autres opérateurs pourraient aussi voir leur réseau de téléphonie mobile menacé.
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