Les autorités américaines pourraient chercher à mettre Chrysler et General Motors sous la protection de la loi sur les faillites américaines (dite "Chapter 11"), pour garantir le remboursement des avances publiques, rapporte l'Agence Bloomberg. En effet, le contribuable américain, puisque c'est lui qui finance les aides, n'est pas un créancier privilégié, du moins pas face aux institutions financières tells que Citigroup, Goldman Sachs ou JP Morgan. Des négociations sont en cours pour que les autorités passent au premier rang, mais un échec des discussions n'est pas à exclure. Dans ce cas, le gouvernement aurait pour alternative de forcer la mise sous tutelle judiciaire des deux constructeurs, qui entraîne automatiquement un privilège pour l'Etat.
Mais les constructeurs clament depuis plusieurs mois qu'une faillite serait dévastatrice en terme d'image et ne ferait qu'empirer les choses commercialement. Chrysler et GM (Ford a décliné le soutien initial) doivent présenter dans moins de 10 jours, le 17 février, un point d'étape sur l'utilisation des fonds accordés. Rien n'est encore décidé, mais l'épée de Damoclès est plus que jamais suspendue au-dessus de la tête des deux firmes.
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