(AOF / Funds) - " Le risque de baisse sur les indices actions, compte tenu des valorisations et des révisions à la baisse des perspectives de croissance déjà opérées, est moins important qu'en 2008 " affirme La Française des Placements dans sa Lettre des Gestions Actions de février. Il s'attend à ce que les marchés actions connaissant des hauts et bas successifs. Sur le plan sectoriel, le gestionnaire d'actifs reste à l'écart des secteurs cycliques à l'origine de la crise : automobile et construction. La Française des Placements évite aussi les assurances car le mouvement de dépréciations des actifs est en retard par rapport aux banques. En revanche, compte tenu de la forte correction des valeurs bancaires, il indique que certaines opportunités d'investissement apparaissent sur des dossiers spécifiques. Il cite ainsi les banques de dépôts sans besoin de recapitalisation. Le gestionnaire d'actifs explique que ce secteur vient de retrouver un niveau de décote au marché proche des plus bas : une valorisation à 50% des fonds propres contre 100% en 1993 et une rentabilité moyenne de 10% contre 6,5% en 1993. Au niveau géographique, il explique que la décote plus importante des bourses européennes par rapport au marché américain devrait bénéficier aux valeurs de cette même zone. Enfin, il reste à l'écart du marché japonais, qui se trouve dans une situation compétitive difficile : concurrence des économies d'Asie émergente et force de sa devise.