PEUGEOT : nomination à la direction générale de Citroën

12/02/2009 - 16:28 - Option Finance

(AOF) - Jean-Marc Gales, actuellement directeur des ventes mondiales de Mercedes Benz, rejoindra le groupe PSA Peugeot Citroën au mois de mars pour prendre la Direction Générale de Citroën, a annoncé Peugeot dans un communiqué. Il sera nommé membre du Directoire de PSA Peugeot Citroën lors de la réunion du Conseil de Surveillance du 21 avril prochain. Jean-Marc Gales, 46 ans, de nationalité luxembourgeoise a fait l'essentiel de sa carrière dans l'automobile, notamment chez Volkswagen, General Motors et BMW, a précisé PSA. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

PSA Peugeot Citroën est le deuxième constructeur automobile européen et le premier constructeur français devant Renault. Outre ses deux marques généralistes Peugeot et Citroën, le groupe comprend également : - un équipementier, Faurecia, leader européen et numéro 2 mondial dans la plupart de ses métiers (sièges, échappements,...) - Gefco, entreprise de transport et de logistique, 2ème en France dans son domaine - des sociétés de financement fédérées par la Banque PSA Finance - Peugeot Motocycles (scooters et cyclomoteurs de 50 à 125 cm3), 3ème constructeur européen - Peugeot Citroën Moteurs (PCM) pour la vente de moteurs et de boîtes de vitesses à des clients extérieurs au Groupe - Process Conception Ingénierie (PCI) pour la conception et la réalisation d'équipements industriels pour le Groupe et d'autres constructeurs mondiaux. Attachée à son indépendance, la société est l'une des dernières où la famille fondatrice est restée aux commandes. La marque au lion emploie 211 750 personnes.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le groupe est leader mondial sur le marché des motorisations diesel. - Le groupe est peu exposé au marché américain et au dollar, ce qui en fait une valeur défensive. -Peugeot dispose d'une situation financière solide. -La prime à la casse et la mise en place d'un "bonus-malus écologique" permettent de limiter l'érosion des marges en cette période de crise. La tendance des consommateurs à privilégier des véhicules respectueux de l'environnement devrait aussi jouer en faveur de Peugeot.

Les points faibles de la valeur

- Peugeot est très dépendant de l'Europe de l'Ouest, où il réalise 70% de son chiffre d'affaires. Le groupe investit cependant sur les marchés d'Europe centrale, d'Amérique du Sud et en Chine, où le style européen est bien reçu. -Peugeot n'est que le huitième constructeur mondial. Certains analystes estiment qu'il doit encore atteindre une taille critique, dans une industrie où les volumes d'achats et l'amortissement des coûts fixes sont essentiels.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Pour suivre PSA, il est bien sûr indispensable de suivre l'évolution du marché automobile, qui connaît une concurrence sévère, notamment des constructeurs asiatiques qui gagnent régulièrement des parts de marché. - Les taux d'intérêt jouent aussi leur rôle dans l'évolution des ventes d'automobiles. Quand ils baissent, le coût du crédit pour les particuliers se bonifie, ce qui relance leur capacité d'emprunt, et donc la consommation. - Le secteur doit faire face à une importante rupture technologique, avec les nouvelles motorisations électriques et hybrides, ce qui devrait modifier le paysage concurrentiel dans les prochaines années. - Dans une activité fortement consommatrice de main d'oeuvre, les évolutions sociales doivent être observées avec attention. - Enfin, dans un contexte de guerre des prix, il convient de suivre la politique commerciale des différents constructeurs, notamment en matière de remises.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Automobiles - Constructeurs

Les trois grands groupes américains (GM, Ford et Chrysler) se sont tournés vers le Congrès et la Maison-Blanche pour obtenir un soutien financier sous forme de prêts à taux préférentiel. Cela permettrait aux " big three " de transformer et moderniser leurs usines pour développer la fabrication de véhicules économes en carburant. L'évolution de leur offre est aujourd'hui nécessaire pour ces constructeurs. Trop dépendants du marché américain, sur lequel ils réalisent la moitié de leur activité, ils sont frappés de plein fouet par un recul de la demande. Certains analystes anticipent cette année des ventes d'automobiles aux Etats-Unis comprises entre 14 et 14,5 millions d'exemplaires contre 16,1 millions en 2007. GM a déjà annoncé la prochaine commercialisation aux États-Unis de nouveaux véhicules consommant moins. Quant à Ford, il mise sur les petits modèles pour assurer son développement.