BNP Paribas a sans doute perdu une bataille mais pas la guerre ! Une semaine après avoir essuyé le refus des actionnaires de Fortis sur le rachat des activités bancaires de l'établissement belgo-néerlandais, le Premier ministre belge, son ministre des Finances et des représentants de la banque française se sont rencontrés hier à Bruxelles afin de faire le point sur la situation...
Si aucune information concrète n'est ressortie de cet entretien, celui-ci démontre néanmoins que le dossier Fortis n'est pas (complètement) tombé aux oubliettes du côté de la rue d'Antin. Il est vrai que si elle parvenait à conclure l'opération, BNP Paribas deviendrait la première banque de dépôts de la Zone Euro. Du coté du gouvernement belge, le rejet du plan de sauvetage de Fortis "à cause" d'une minorité d'actionnaires, n'a pas remis en question la volonté de Bruxelles de céder Fortis. Et BNP serait un bon acquéreur selon le ministre des finances, Didier Reynders, qui souhaite "remettre autour de la table les mêmes acteurs, c'est-à-dire l'Etat belge, BNP Paribas et Fortis groupe"...
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