VOLTALIA : Nouvelle centrale hydraulique au Brésil

17/02/2009 - 10:09 - Option Finance

(AOF) - Voltalia a obtenu les autorisations nécessaires à la construction d'une nouvelle usine hydraulique de 5,8 MW au Brésil. La centrale hydraulique sera située sur le fleuve Rio Preto dans l'Etat du Mina Gerais et produira annuellement 28 000 MWh, soit l'équivalent de la consommation de 15 000 personnes. La centrale permettra d'éviter le rejet dans l'atmosphère d'environ 5 000 tonnes de CO2 par an. Ces réductions d'émissions seront valorisées en suivant la procédure mise en place par le protocole de Kyoto, a indiqué le producteur d'électricité à base d'énergies renouvelables. Avec la centrale de Salto Cafesoca (7,5 MW), dont l'autorisation a été obtenue en novembre 2008, Voltalia dispose désormais de deux centrales autorisées au Brésil pour une capacité totale de 13,3 MW. "Voltalia poursuit ainsi la concrétisation de son plan de développement multi-énergies qui prévoit d'installer au Brésil plus de 200 MW à l'horizon 2013", a précisé le groupe qui Voltalia détient à ce jour 119 MW de projets "autorisés". (AOF)

EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

La concurrence est rude dans le secteur des services aux collectivités : du côté des énergéticiens, alors que GDF-Suez affiche ses ambitions dans le nucléaire en France, EDF a annoncé le rachat de plusieurs champs de gaz naturel situés en Mer du Nord britannique. Cette opération souligne les ambitions de l'électricien car c'est la première fois qu'il acquiert directement un actif gazier. Quant à Suez Environnement, il a déclaré la guerre à Veolia alors que le Syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif) a récemment voté qu'il continuerait de recourir à un opérateur privé pour gérer ses eaux potables. C'est le renouvellement du plus gros contrat de délégation d'eau en Europe, marché de plus de 350 millions d'euros par an, qui est en jeu. GDF Suez et Suez Environnement ont informé par courrier les maires des 144 communes membres du Sedif de leur candidature à l'appel d'offres en préparation. En insistant ainsi sur l'importance de la concurrence dans le traitement des eaux, le groupe tente d'éviter de se faire écarter par Veolia Environnement qui détient le contrat depuis 1962 et jusqu'à fin 2010. Au contraire, la Ville de Paris a décidé, fin novembre, de créer un établissement public unique, la régie Eau de Paris, qui contrôlera l'ensemble de la chaîne d'eau potable de la capitale.