Les premières réactions sont plutôt positives, après l'audition, hier, des responsables d'Alcatel et de Lucent devant une commission de la Chambre des représentants américaine.
Jim Saxton, un des membres de la commission, a déclaré à la presse qu'après avoir examiné les implications de la fusion pour la sécurité nationale américaine, il avait "le sentiment que la transaction, telle qu'elle est structurée, va être couronnée de succès (...) Je ne vois rien qui puisse l'arrêter à ce stade".
Un autre représentant, a lui aussi estimé que la fusion prévue entre les deux équimentiers télécoms devrait recevoir le feu vert du gouvernement américain. Si cela se confirmait, les deux groupes auraient franchi une nouvelle étape décisive dans leur processus de fusion, qu'ils espèrent rendre effective avant la fin de l'année.
Devançant les critiques en matière de sécurité nationale concernant certains contrats sensibles des 'Bell Labs' (Lucent) avec le Pentagone, ils avaient apporté des garanties dans ce domaine dès l'annonce de leur fusion, au printemps dernier. Les contrats sensibles seront ainsi placés dans une entité séparée, supervisée par trois personnalités américaines indépendantes, dont l'ancien secrétaire à la Défense William Perry.
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