PARIS RE: les actionnaires approuvent la distribution de capital

25/02/2009 - 09:51 - Option Finance

(AOF) - Paris Re Holdings a annoncé que ses actionnaires avaient approuvé toutes les propositions du conseil d'administration à l'occasion d'une assemblée générale. Parmi ces propositions, une distribution de capital d'un montant de 172,87 millions de francs suisses (117 millions d'euros), ou 2,02 francs suisses par action, a été approuvée. Le groupe précise dans un communiqué que cette distribution de capital sera réalisée en francs suisses par réduction de la valeur nominale des actions de la société. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Paris Re Holding Limited SA, anciennement Axa Re, est un groupe de réassurance basé en Suisse, qui a fait son entrée sur le SRD le 26 février 2008. Le groupe propose des solutions de réassurance dans six domaines d'activité : la propriété, les dommages, la marine, l'aviation et l'espace, le crédit et la sûreté, l'assurance vie, les accidents et la santé. Paris Re est constitué en grande partie des actifs d'Axa Re.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- Le titre est attractif, puisque le groupe est une franchise établie.

Le point faible de la valeur

- Le réassureur est exposé à la baisse du dollars car ses capitaux propres sont libellés dans la monnaie américaine.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- Les primes versées aux compagnies d'assurance et aux réassureurs sont placées sur les marchés financiers. D'où une grande sensibilité de ces entreprises à l'évolution des Bourses. - Par ailleurs, les catastrophes climatiques (type tempête), industrielles (type usine AZF de Toulouse), les actes terroristes, ou tout événement de nature à impliquer pécuniairement les compagnies d'assurance, sont susceptibles de peser sur le titre.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

L'assurance-crédit protège les entreprises du risque de défaillance de leurs clients. Elle couvre environ le quart du crédit inter-entreprise domestique, soit à peu près 320 milliards d'euros. La crise actuelle provoque le développement des défaillances d'entreprises, ce qui incite les assureurs-crédit, tels que la Coface, à réduire leurs engagements sur les sociétés jugées risquées. Or l'impact sur la santé des PME est négatif, voire fatal. Le gouvernement a donc adopté un plan de soutien à l'assurance-crédit à travers la création de la Caisse centrale de réassurance (CCR), dont il est l'unique actionnaire. Cette société anonyme va intervenir pour maintenir la couverture des risques. Les encours garantis seraient maintenus, l'Etat prenant à sa charge la part refusée par l'assureur. Néanmoins la limite de ce plan réside dans le coût supplémentaire pour les plus petites entreprises puisque qu'elles devront d'abord payer un taux de surprime, lié à la garantie de l'Etat, de 1,2% des encours couverts, soit 0,4% du chiffre d'affaires. Cela correspond au double en moyenne du coût d'une assurance-crédit normale.