Damartex annonce que son chiffre d'affaires du premier semestre s'est élevé à 279,9 ME. Il ressort en hausse de 0,5% sur une base pro forma, soit 3,4% à taux de change constants, performance qui traduit ne accélération sensible entre le premier et le deuxième trimestre malgré des conditions de marché difficiles dans la plupart des pays.
La France a vu ses ventes fléchir dans les catalogues, mais a néanmoins progressé de
0,6% sur le semestre, portée par la bonne tenue des magasins et le développement du web.
La Grande-Bretagne s'est inscrite pour sa part en hausse de 17,8%, à taux de change constant, rebond qui témoigne d'une meilleure disponibilité des produits et d'une qualité accrue du service.
Les autres pays ont connu des évolutions contrastées : la Belgique a reculé de 1,1%, les Pays Bas de 4,9% du fait de la fermeture d'un point de vente, la Suisse a progressé de 1,4%, à taux de change constant, et l'Allemagne de 12,3%.
Le résultat opérationnel courant est passé sur le semestre de 13,8 à 9,8 ME, montant équivalent à 3,5% du chiffre d'affaires.
Le fait marquant est le redressement de la Grande-Bretagne, qui est redevenue bénéficiaire après avoir été lourdement déficitaire sur le précédent exercice du fait des grèves dans les services postaux et des dysfonctionnements de l'outil logistique.
A l'inverse, la France et la Belgique ont vu leurs résultats baisser, recul qui est à relativiser en raison du niveau élevé de la base de comparaison et des coûts inhérents à la décision d'augmentation des investissements commerciaux (campagne de publicité, recrutement de clients...). Quant aux autres pays, leurs résultats ont dans l'ensemble peu varié d'un exercice sur l'autre.
Le résultat net est passé pour sa part de 5,3 à 3,6 ME sur le semestre. Il tient compte d'un solde de charges et produits non courants négatif à hauteur de 0,7 ME (coûts de réorganisation de l'outil de production...) et d'une perte des activités abandonnées d'un montant de 1,1 ME (charges consécutives à la fermeture de la filiale japonaise).
L'excédent financier net ressort à 10,4 ME à l'issue du premier semestre et la situation nette à 123,9 ME.
Le contexte économique actuel conduit le groupe à porter une attention toute particulière à la restauration de sa rentabilité, et à poursuivre par là même les actions d'optimisation qu'il a engagées sur la période récente (redressement de l'activité en Grande-Bretagne, regroupement des plates-formes de stockage et de traitement des commandes en France, construction d'un site de production en Tunisie...).
Cependant, le développement n'est pas pour autant négligé. L'investissement commercial, la mise sur le marché de nouveaux produits innovants, l'ouverture continue de magasins et le lancement de la ligne Damart Sport sur internet mettent en évidence la volonté de
croissance du groupe.
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