Thales annonce ses résultats 2008. Les revenus sont de 12,7 MdE, en hausse organique de 8%. Les prises de commandes montent à 14,3 MdE, le Groupe explique que c'est un "niveau record en progression organique de 14%, avec 10 commandes supérieures à 100 ME". Le résultat opérationnel courant (après restructurations) ressort à 877 ME en croissance organique de 15% (+2% en nominal), à 6,9% des revenus malgré les impacts' A400M' et 'billettique'. Le résultat net, part du Groupe s'affiche à 650 ME (contre 1,008 MdE incluant 432 ME de plus-values de cession en 2007). Le Groupe explique que sa situation financière est solide, et que son endettement est très limité. La dette nette au 31 décembre est de 456 ME contre 291 ME l'an passé.
Le président-directeur général du Groupe, Denis Ranque, a notamment déclaré : "Dans un environnement marqué par une conjonction de défis majeurs, Thales a au cours de l'année 2008 confirmé la solidité de ses résultats, avec des revenus en hausse organique de 8%, un carnet de commandes représentant près de deux ans de revenus et une profitabilité confortée. Grâce à son bon positionnement sur ses trois domaines, Thales est à même de poursuivre aujourd'hui une stratégie de croissance et d'investissement, alliant vigilance et flexibilité".
Les revenus consolidés s'élèvent à 12,665 MdsE au 31 décembre 2008, contre 12,296 MdsE au 31 décembre 2007 (et 12,504 MdsE en données retraitées), correspondant à une variation organique de +8%. L'impact des variations de change sur les revenus s'est élevé à -519 ME et correspond essentiellement à la conversion en euros des revenus des filiales implantées hors de la zone euro. Il résulte principalement des baisses de la livre sterling (-268 ME) et du dollar américain (-155 ME) par rapport à l'euro. Les mouvements du périmètre de consolidation se sont traduits par une déconsolidation nette de chiffre d'affaires de 258 ME.
Le résultat opérationnel courant (après restructurations) atteint 877 ME, en hausse nominale de 2% sur 2007 (857 ME), mais en croissance organique de 15%, l'impact négatif des devises représentant à lui seul -74 ME. Comme l'an dernier, le résultat opérationnel courant (après restructurations) atteint 6,9% des revenus, en dépit de la charge de 60 ME constatée au second semestre sur le système de gestion de vol de l'A400M.
L'exercice 2008 s'est soldé par un bénéfice net, part du groupe, de 650 ME en baisse de 35,5% (contre 1 008 ME en 2007 incluant 432 ME de plus-values de cession), après une charge d'impôt de 145 ME contre 217 ME en 2007.
En 2008, le Groupe a dégagé un "free cash flow opérationnel"1 de 377 ME contre 460 ME en 2007. A fin 2008, la dette nette s'élève à 456 ME, contre 291 ME à fin 2007, et les capitaux propres, part du Groupe atteignent 3.949 ME contre 3.881 ME à fin 2007. Par ailleurs, Thales dispose de lignes de crédits bancaires confirmées et non-utilisées pour un montant de 1.500 ME, venant à échéance à fin 2011 et dont la documentation ne comporte pas de clauses d'exigibilité anticipée fondées sur le rating ou des ratios financiers.
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