La foncière AffiParis a quasiment doublé sa marge opérationnelle en 2008 à 10,2 Millions d'Euros, pour un résultat courant de 1,7 ME à comparer à une perte de -1,4 ME un an avant. Son résultat net est cependant déficitaire de -14,6 ME sur l'exercice, du fait d'une dépréciation de la juste valeur des immeubles (-10 ME) et des instruments financiers (-6,7 ME, sans préciser la nature des pertes).
A fin 2008, la valeur des immeubles telle qu'elle ressort des expertises indépendantes, s'établit à 239 ME (droits inclus), en hausse de 35% par rapport à la fin de 2007. A périmètre constant, la juste valeur des immeubles a diminué de 5,8%. Le taux d'occupation est proche de 95%.
La foncière explique que sa dette bancaire atteint 150,4 ME. "Le rapport de la dette bancaire à la valeur des immeubles, droits inclus (LTV) de 62,9% correspond à celui d'une société jeune qui n'a pas encore eu le temps de procéder à un amortissement important de ses emprunts", explique l'entreprise, qui précise n'avoir aucune échéance importante de dette avant 2016. Les crédits consentis à AffiParis sont pour la plupart assortis de "covenants" financiers, prévoyant le respect par la société de ratios : LTV ou DSCR, calculés dans la plupart des cas sur l'actif financé et pour un seul crédit (d'un montant de 15,1 ME) sur la société. "Tous ces ratios sont respectés au 31 décembre 2008 et à ce jour", assure AffiParis.
L'Actif Net Réévalué (hors droits) a connu un fort recul en 2008 à 15 Euros par action, soit -26,8% par rapport à fin 2007, en raison des ajustements négatifs de juste valeur. "Le report déficitaire ne permet pas d'assurer comme prévu la distribution d'un premier dividende au titre de 2008", regrette l'entreprise qui tentera de compenser lors de l'assemblée générale du 27 avril 2009 en réfléchissant à "la distribution d'un acompte sur le dividende afférent à l'exercice 2009".
"La brutale dégradation des marchés n'a pas permis à AffiParis de développer pleinement la stratégie définie lors de son lancement et la société a décidé de ne pas entreprendre de nouveaux investissements tant que la situation ne sera pas stabilisée, tant au plan de l'offre de crédits que de la valorisation des immeubles parisiens. Elle va par contre poursuivre la cession des actifs en régions. Les comptes 2009 devraient enregistrer l'évolution favorable des taux d'intérêt, ainsi qu'une légère progression du montant annuel des loyers, et donc un résultat en amélioration", conclut la direction.
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