Le titre Geci International rechute lourdement de plus de 10% sous les 2,5 Euros ce jeudi matin après une publication très décevante. La baisse est d'autant plus prononcée que le titre s'était fortement apprécié dans l'attente de cette publication semestrielle.
Gec a terminé son premier semestre 2006/2007 sur un chiffre d'affaires de 17,6 ME, en croissance de 9% en glissement annuel. Une progression entièrement acquise au premier trimestre fiscal (avril à juin), le second ayant été stable à 8,1 ME. Une explication à cette absence de croissance : Airbus. "Ainsi, tant les annonces des difficultés techniques et des retards sur les programmes A380 et A400M que l'évolution de l'organisation d'Airbus ont eu deux principales conséquences immédiates pour le groupe", explique le management de Geci.
Pas de panique cependant pour la société, qui pense qu'un "retournement rapide" devrait intervenir, en particulier grâce au lancement d'un A350 plus ambitieux qu'initialement prévu. "Le groupe Geci International, fournisseur stratégique d'Airbus, est particulièrement bien positionné pour répondre à cette demande du fait de son expertise technique reconnue, de sa présence internationale et de sa capacité de sous-traitance dans des pays à coûts très compétitifs (Roumanie, Inde...)", explique-t-il.
Pour éviter une trop grande "Airbus-dépendance", Geci poursuit ses diversification dans le Spatial et l'Energie. Enfin et par ailleurs, la société présente la particularité d'être engagée sur un programme ambitieux : Skylander, un avion de fret léger. Mais là encore, les bonnes nouvelles ne sont pas encore au rendez-vous puisque le montage financier du programme n'est pas encore finalisé.
Une nouvelle plus réjouissante quand même, Geci vient d'obtenir le 9 novembre 2006, le label OSEO ANVAR "Entreprise Innovante ", qui constitue la reconnaissance des compétences et de l'innovation du groupe. Ce label permettra à une nouvelle catégorie d'investisseurs comme les FCPI d'investir dans le capital de Geci.
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.