Immobilier : l'ex-shérif de Wall Street investit à Washington

06/03/2009 - 10:58 - Boursier.com

Eliot Spitzer, l'ancien Ministre de la Justice de New York, faisait frémir les plus grands noms de Wall Street au début des années 2000...

Eliot Spitzer, l'ancien Ministre de la Justice de New York, faisait frémir les plus grands noms de Wall Street au début des années 2000... jusqu'à sa démission rendue après les révélations relatives à son penchant prononcé pour une "call girl" de luxe. Spitzer n'entend pas désormais se contenter de voir opérer son dynamique successeur Andrew Cuomo, qui tente d'épingler la direction de Bank of America et celle de Merrill Lynch dans l'affaire des bonus de 3,6 Mds$... Ainsi, Spitzer investit de son côté... dans l'immobilier. La famille Spitzer, dont la fortune personnelle n'a rien à envier à celle des PDG de Wall Street, vient d'acheter un immeuble de bureaux à Washington, non loin de la Maison Blanche. L'opération a été réalisée au travers de la firme foncière du père de Spitzer, pour 180 M$ environ. L'ancien Attorney General et Gouverneur de New York veut donc se lancer dans une nouvelle carrière publique et s'intéresse de près au business de Bernard Spitzer. Le premier "coup" immobilier d'Eliot n'est pas forcément raté, puisqu'il parvient à racheter l'immeuble de 13 étages à la firme de private equity Broadway Partners qui l'avait payé 30 M$ plus cher fin 2006. Broadway serait cependant pressé par ses créanciers et contraint à quelques cessions. Spitzer se défend de spéculer et dit vouloir conserver l'immeuble des années.



(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.