Esker réalise un chiffre d'affaires annuel 2008 en progression de 7% à taux de change constants (+3% à taux de change courants).
Malgré l'acuité de la crise mondiale en fin d'année, la croissance a été maintenue à +5% au quatrième trimestre.
Grâce à la bonne tenue de ses ventes et à l'exécution rapide du plan de réduction des dépenses opérationnelles décidé au cours du deuxième trimestre 2008, le résultat opérationnel du deuxième semestre est largement positif et atteint près de 3% du chiffre d'affaires. La perte opérationnelle annuelle est ainsi réduite à 1,0 ME à comparer à 1,5 ME pour le premier semestre de l'exercice 2008.
En complément du redressement opéré sur son compte d'exploitation, la société a également mis en oeuvre une gestion rigoureuse de ses flux de trésorerie. Ainsi, les cash flows dégagés par l'exploitation de l'entreprise s'établissent à plus de 1,6 ME en 2008, en progression de 17% par rapport à 2007.
Esker autofinance ainsi près de 90% de ses investissements, en maintenant une trésorerie positive de plus de 5,7 ME.
La croissance de l'entreprise s'appuie sur les revenus récurrents provenant de ses offres à la demande, de la maintenance de logiciels vendus et de l'activité de service auprès des clients équipés pour maintenir et mettre à niveau leur infrastructure. La combinaison de ces différentes activités représente aujourd'hui environ les deux tiers du chiffre d'affaires du groupe.
Cette proportion ne cesse de croître du fait du succès des offres à la demande d'Esker et de la signature régulière de nouvelles affaires avec des sociétés souhaitant s'équiper des logiciels Esker.
Combiné à une maîtrise des coûts opérationnels, ce modèle protège en partie la société des fluctuations brutales liées à la crise économique mondiale en assurant une meilleure prédictibilité des revenus. Il permet ainsi à Esker de maîtriser ses décisions d'investissement en s'appuyant sur des prévisions de chiffre d'affaires fiables.
En dehors des prêts sans intérêts obtenus par la société auprès d'Oséo et de la traduction comptable des contrats de location-financement contractés pour le financement de ses infrastructures on Demand, le bilan d'Esker ne présente aucune dette financière auprès des établissements de crédit. La trésorerie de la société demeure largement positive à 5,7 ME et ses fonds propres se montent à plus de 7,8 ME.
Compte tenu des flux de trésorerie positifs générés par l'activité de l'entreprise, la situation financière de l'entreprise apparaît extrêmement solide.
La combinaison d'une structure de coûts maîtrisée, d'une activité récurrente génératrice de trésorerie et de solutions répondant aux besoins actuels des entreprises permet à Esker d'aborder sereinement l'année 2009.
Compte tenu de la forte instabilité constatée sur les marchés mondiaux, la société restera néanmoins prudente sur l'évolution de ses coûts et s'adaptera aux tendances constatées au cours de l'année à venir.
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