Ipsogen, un "profiler" de cancers qui développe et commercialise des tests de diagnostic moléculaire pour les leucémies et le cancer du sein, annonce aujourd'hui le marquage CE de son kit ProfileQuant(R) WT1.
Le gène WT1 (WT1 pour "Wilms Tumor gene 1") est un marqueur important dans le pronostic et le suivi des patients atteints de LAM à caryotype normal, soit près de la moitié des LAM chez l'adulte. Quantifier le niveau d'expression de WT1 permet d'évaluer l'agressivité de la maladie et la réponse du patient au traitement. Une récente étude européenne à grande échelle a également démontré que WT1 pouvait être utilisé dans le suivi de la maladie résiduelle et l'évaluation du risque de récidive.
Le test WT1 a été développé dans le cadre d'un projet collaboratif coordonné par le consortium ELN qui a évalué systématiquement 9 tests distincts pour sélectionner le plus performant. "Il est démontré que le gène WT1 est activé dans la majorité des cas de LAM, ce qui en fait une cible intéressante pour évaluer de nouvelles approches thérapeutiques et pour pour suivre la réponse des patients au traitement." déclare David Grimwade, responsable du groupe de travail sur la Maladie
Résiduelle au sein de l'ELN. "Il y avait donc un réel besoin de développer un test fiable et reproductible qui permette de quantifier précisément l'expression du gène WT1. La collaboration et le support industriel d'Ipsogen ont été essentiels à la réussite de cette étude collaborative internationale que l'ELN a coordonnée."
Le marquage CE obtenu par Ipsogen pour le Kit ProfileQuant(R)WT1, confirme la qualité de son processus de validation et de fabrication. Avec ce kit, Ipsogen poursuit sa contribution aux efforts de standardisation menés en Europe afin de réduire les variations inter-laboratoires et fournir des résultats fiables.
"Le maquage CE de notre kit ProfileQuant(R) WT1 favorisera l'adoption de ce marqueur et son exploitation au sein des laboratoires européens" commente Vincent Fert, PDG et fondateur d'Ipsogen. "Ce test permet aux oncologues et hématologues de mieux comprendre les processus associés à l'évolution des LAM et leur fournit une aide précieuse au moment de décider des meilleures optionsthérapeutiques pour chaque patient. Cela répond à un besoin majeur car aujourd'hui seuls 60% des patients atteints de LAM à caryotype normal survivent à long terme".
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