Le baril de pétrole poursuit sa marche en avant en ce début de semaine. En fin de matinée, le "light sweet crude" pour livraison mai 2009 progresse de 1,6% à 52,8 Dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Si les fondamentaux du marché n'ont guère changé, la demande mondiale de pétrole devant afficher une forte baisse cette année, c'est l'espoir suscité par le nouveau plan de soutien au système financier américain ainsi que les mesures prises par la FED la semaine dernière qui participent à la bonne tenue des cours du brut depuis quelques jours. Le Secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner doit détailler ce nouveau plan destiné à alléger les bilans des institutions financières du pays en début d'après-midi.
Le pétrole qui s'est offert un gain de plus de 10% la semaine passée bénéficie également de
la chute accélérée du billet vert, de retour vers les 1,36/Euro ce lundi matin. La monnaie de l'oncle Sam continue de faire les frais de la politique de taux zéro menée par la FED et des décisions prises mercredi dernier par la Banque Centrale américaine. Rappelons que cette dernière va notamment poursuivre ses rachats de titres adossés à des crédits hypothécaires et va racheter pour 300 Milliards de Dollars d'emprunts d'Etat américains.
Vendredi, Merrill Lynch a revu à la hausse ses prévisions pour 2009. La banque américaine table désormais sur un prix moyen du baril de 52$ en 2009 contre 50$ jusqu'à maintenant. Elle explique cette révision par les baisses de production déjà mises en place par l'Opep et par la demande toujours soutenue des pays émergents. Merril a en revanche abaissé ses estimations pour 2010, tablant sur un West Texas Intermediate à 62$ contre 70$ jusque là, en raison de l'augmentation des capacités de raffinage et d'une reprise de la demande moins rapide qu'anticipé.
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