La polémique sur les stock-options des dirigeants de GDF Suez est close, du moins du point de vue de l'entreprise. Les deux principaux dirigeants, Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli, ont renoncé à l'attribution de leurs options, qui leur avaient été octroyées en même temps que celles de 8.000 autres collaborateurs du groupe, qui rappelle que cela faisait aussi partie du plan visant à l'attribution de 4,4 millions d'actions gratuites à la totalité des 200.000 collaborateurs du groupe en France et dans le monde, comme ce fut également le cas lors des deux années précédentes.
"Dans un souci de responsabilité et afin de pérenniser cet objectif prioritaire de partage de la création de valeur avec l'ensemble des collaborateurs du groupe, Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli ont décidé de renoncer aux stocks options qui leur avaient été attribuées par le Conseil d'Administration au titre de l'année 2008", indiquent les deux dirigeants.
GDF Suez rappelle cependant avoir créé de l'emploi : 32.000 recrutements dans le monde en 2008 dont 13.000 en France, qu'elle est l'un des premiers investisseurs en France : plus de 3 Milliards d'Euros d'investissements en France en 2008 et que cette dynamique positive d'embauches et d'investissements va se poursuivre dans les années à venir (70.000 embauches en France sur les 6 prochaines années et environ 3 MdsE d'investissements par an en moyenne en 2009 et 2010 en France). Elle ajoute ne bénéficier d'aucune aide de l'Etat, réaliser un bénéfice net de 6,5 MdsE et avoir distribué 4,7 MdsE de dividendes à ses actionnaires, l'Etat détenant 35% du capital. Une entreprise pérenne et créatrice d'emplois doit-elle cesser de rémunérer comme à l'habitude ses dirigeants en temps de crise ? Le débat se poursuit...
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