Le secteur automobile remonte de nouveau en bourse, malgré un marché en baisse ce vendredi à Paris. Peugeot reprend 1,5% avec Renault (+4,5%) et Valeo (+3%).
Pendant ce temps, le titre General Motors poursuit sa reprise de 10% à Wall Street ce vendredi. Le dossier avait déjà bénéficié hier d'un article du Wall Street Journal selon lequel la 'task force' automobile de l'administration Obama se préparerait à approuver une série de prêts pour les grands constructeurs en difficultés, en l'occurrence GM et Chrysler.
Des membres de la 'task force' automobile ont indiqué dans des interviews au WSJ que l'administration n'entendait pas laisser General Motors ou Chrysler se placer sous protection de la loi sur les faillites, tout en conditionnant cependant l'aide du gouvernement à des sacrifices des directions des constructeurs, des syndicats et des détenteurs d'obligations.
La 'task force' pourrait commencer à annoncer des décisions d'ici quelques jours...
Rappelons que GM et Chrysler ont reçu 17,4 Mds$ d'aides gouvernementales fin 2008 afin de poursuivre leurs opérations respectives, et demandent encore 22 Mds$ de plus dont 9 Mds$ dès le second trimestre.
General Motors a de son côté annoncé que 7.500 employés avaient accepté le plan de départ volontaire du groupe. La majorité d'entre eux quittera ainsi GM avant le 1er avril 2009. Ces départs résultent d'un accord conclu avec le syndicat automobile UAW (United Auto Workers).
Au total, 60.500 employés ont accepté les conditions proposées par le constructeur concernant les départs volontaires depuis 2006. Gary Cowger, DRH du groupe a expliqué que ces mesures vont aider le groupe à assurer sa viabilité à long terme...
(c) Boursier.com - Les informations rédigées par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.