Christian Streiff, le patron limogé de PSA Peugeot Citroën ne bénéficiera pas d'un parachute doré... Les "indemnités exceptionnelles" de départ ou les "parachutes dorés" pour les membres du directoire ne font "pas partie des pratiques du groupe", a assuré un porte-parole du constructeur automobile...
Le contrat de l'ex-président du directoire prévoyait simplement qu'il retrouve un statut de salarié s'il quittait ses fonctions, avec un salaire égal à sa dernière rémunération fixe, augmentée à certaines conditions de la moyenne de ses trois dernières rémunérations variables.
De son côté, Christian Streiff reste toujours incrédule après son éviction : dans un entretien publié ce matin par 'Les Echos' du jour, il défend son bilan, et affirme qu'il a "été mis devant le fait accompli, sans la moindre discussion préalable" au sujet de son départ. Il répète son incompréhension, en estimant "qu'il n'y a aucun différend avec le conseil ni sur la stratégie, ni sur les actions menées, ni sur les résultats !".
Concernant le mécontentement d'une partie des cadres du groupe et de la famille Peugeot, il reconnaît toutefois avoir "commis l'erreur d'avoir sous-estimé la spécificité de ce groupe familial, avec de nombreux membres de la famille au conseil, mais aussi dans l'entreprise elle-même... Je n'ai peut-être pas assez dialogué avec la famille dans sa diversité car j'étais concentré sur l'opérationnel".
Rappelons que c'est la troisième fois que Christian Streiff quitte ses fonctions de dirigeant avant leur terme, après avoir tenu les rênes de Saint-Gobain, puis d'Airbus (EADS).
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