NEOPOST : chiffre d'affaires en hausse de 6,1% en 2008

31/03/2009 - 18:08 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires 2008 de Neopost s'est élevé à 918,1 millions d'euros. Il est en hausse de 1,2% par rapport au chiffre d'affaires 2007, soit une augmentation de 6,1% hors effets de change. Le résultat opérationnel courant 2008 s'est élevé à 235,9 millions d'euros contre 237,1 millions d'euros en 2007. La marge opérationnelle courante a atteint 25,7% du chiffre d'affaires. Le résultat net part du groupe a progressé de 15,7% par rapport à 2007 et a atteint 157 millions d'euros, soit 17,1% du chiffre d'affaires. En 2009, Neopost indique qu'il va continuer à bénéficier du déploiement de la gamme IS sur ses principaux marchés, de la hausse de ses revenus récurrents, des effets positifs liés à la part croissante de la distribution directe ainsi que des acquisitions récentes telles que PFE. " Pour 2009, même s'il convient de rester prudent, nous pouvons compter sur la qualité de notre offre, la motivation de nos équipes et bien évidemment sur la résilience de notre modèle de développement. En effet, celui-ci s'appuie sur de forts revenus récurrents et sur la croissance du leasing qui favorise le renouvellement de nos ventes d'équipements à échéance", a déclaré Denis Thiery, Directeur Général de Neopost.

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Activité de la société

Neopost fabrique des machines à affranchir, des balances postales, des systèmes d'ouverture et de mise sous plis du courrier et propose des services d'affranchissement. C'est le premier fournisseur européen et le deuxième fournisseur mondial d'équipement de salles de courrier et de solutions logistiques. Basé en région parisienne, le groupe est présent directement sur ses principaux marchés : Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Canada, Pays-Bas, Italie, Belgique, Irlande, Japon, Norvège et Espagne. Neopost a racheté en 2002 son concurrent suisse Ascom Hasler. Cette acquisition majeure lui a permis de renforcer ses positions aux Etats-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni.

Les points forts de la valeur

- Le groupe a acquis en 2007 le britannique PFE International Limited, acteur mondial des systèmes de mise sous pli qui dispose d'un réseau de distributeurs dans 55 pays. Ce rachat devrait entraîner d' "importantes synergies commerciales ". -Au vu de son secteur d'activité, Neopost bénéficie de solides fondamentaux et de bonnes perspectives de développement à moyen terme, avec un endettement faible. -La direction mène une politique de retour à l'actionnaire.

Les points faibles de la valeur

- Le marché a du mal à situer l'activité de Neopost, d'où une image quelque peu troublée qui lui est préjudiciable. -La société réalise 40% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Elle est donc pénalisée par le ralentissement économique actuel outre-Atlantique ainsi que par les variations du dollar face à l'euro. -Cette situation américaine délicate a conduit le groupe à lancer un profit warning en 2007, ce qui a ébranlé la confiance des investisseurs.

Comment suivre la valeur

- Fin 2008, Neopost va bénéficier d'un important programme de décertification, notamment en Amérique du Nord. En décembre, toutes les machines non numériques seront ainsi retirées du marché aux Etats-Unis. - Dans une moindre mesure, la société profite aussi des changements de tarifs postaux qui sont une source de revenus de maintenance. Les timbres français sont ainsi passés de 54 à 55 centimes en mars 2008.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Les industriels interrogés par l'Insee annoncent une baisse de 3% à 4% de leurs investissements en 2009. Le secteur des biens d'équipement souffrira donc certainement l'année prochaine. Pour le moment, les PME de la mécanique attendent avec impatience l'application de la loi sur les délais de paiement, dès le mois de janvier 2009, qui leur permettra de conforter leur trésorerie. Selon la Loi de modernisation de l'économie, elles pourront être payées par leurs clients dans un délai de 60 jours - délai qui reste d'ailleurs au-delà du délai de référence de 30 jours fixé par la directive européenne. Considérant que la longueur excessive des délais de paiement est la première cause de défaillances d'entreprises en France, la Fédération des industries mécaniques, composée essentiellement de PMI, soutient sans restriction cette loi.