(AOF) - Vetoquinol a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 0,4% en 2008, à 234,4 millions d'euros, "en dépit des effets de change liés au fort recul de la livre sterling et à l'affaiblissement des dollars US et canadien". A cours de change constants, la progression est de 2,9%. Le résultat net part du groupe est resté stable à 18,6 millions d'euros. Les acquisitions de l'exercice, la société scandinave Viavet en janvier, les actifs Vetcom 1979 Inc au Canada en juillet et la société Ascor Chimici en Italie en décembre, représentent 1,5 points de croissance, a précisé le communiqué. A périmètre et change constants, l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord affichent une progression de l'ordre de 4%, alors que l'Europe de l'Est est en recul de 10% "du fait des difficultés rencontrées sur le marché polonais". "Si les fondamentaux du marché de la santé animale restent solides, soutenus pour les animaux de rente par une consommation croissante de protéines animale et, pour les animaux de compagnie, par la combinaison d'une montée en puissance des pays émergents et d'une sophistication croissante des soins dans les pays développés, le secteur n'est pas totalement insensible à la crise économique, comme l'a montré la fin de l'année 2008. Selon toute vraisemblance, le début de l'année 2009 devrait s'inscrire en retrait par rapport au début de 2008, à périmètre et changes constants, bien que la tendance s'améliore par rapport à la fin de l'exercice précédent", a déclaré le groupe concernant ses perspectives.
Pharmacie - Santé
Selon une étude menée par le BIPE (Bureau d'informations et de prévisions économiques), le plan de réduction des dépenses de santé mis en place par les autorités publiques en France sur la période 2005-2007 a dépassé les objectifs : les économies de 2,75 milliards d'euros, réalisées notamment grâce aux génériques, aux baisses de prix, aux réductions de remboursements et à une gestion plus stricte des médicaments en milieu hospitalier, sont bien supérieures aux 2,2 milliards d'euros escomptés. Le BIPE estime que, sur la période 2008-2012, pour éviter un taux de croissance des dépenses de médicaments compris entre 8% et 10%, les pouvoirs publics seront tenus de poursuivre leur programme de restrictions. Cela passera en particulier par un développement des déremboursements. Après l'instauration des franchises médicales, plus de deux cents médicaments sont en libre accès dans les officines, depuis cet été, pour favoriser l'automédication des Français. D'après l'Association des laboratoires pour une automédication responsable (Afipa), le marché de l'automédication, qui comprend à la fois les médicaments non remboursables et remboursables disponibles sans ordonnance, s'est développé de 4,4% en 2007 pour atteindre 1,9 milliard d'euros.