Le patron de Suez, Gérard Mestrallet, s'est engagé ce week-end à une amélioration de l'offre de GDF. Profitant d'une réunion, samedi, avec les actionnaires du groupe, qui l'on interrogé sur la possibilité que le dividende de 1 Euro soit "amélioré", le dirigeant a répondu que c'était bien l'intention du groupe que le dividende soit "équitable" pour les actionnaires de Suez. La parité de fusion et le montant définitif du coupon seront annoncés dans les prochains jours, après les conseils d'administration des deux sociétés.
Ces déclarations devraient mettre du baume au coeur des actionnaires du groupe d'énergie et de "utilities", qui contestaient les modalités actuelles de la fusion, à savoir l'échange d'une action Suez contre une action GDF + 1 Euro de dividende exceptionnel.
Dans une lettre adressée à Gérard Mestrallet, avec copie à l'AMF, Colette Neuville, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires, avait émis dernièrement des doutes sur la valorisation de Suez, et mis en cause l'indépendance de la banque HSBC, mandatée pour se prononcer cette valorisation.
L'Adam demandait ainsi à Gérard Mestrallet de "désigner un expert réellement et totalement indépendant et d'attendre de disposer de son rapport pour se prononcer", reprochant à HSBC d'entretenir "des courants d'affaires réguliers avec Suez".
De plus, elle estime que Jean Peyrelevade, présenté par Suez comme administrateur indépendant, est en réalité en conflit d'intérêts, car il est associé-gérant de Toulouse et Associés, l'une des banques-conseils retenues pour la fusion.
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