BioAlliance Pharma SA, "specialty pharma" dédiée aux infections opportunistes, au cancer et au SIDA, annonce avoir déposé une requête à l'encontre des sociétés SpePharm et SpeBio auprès de la Cour d'Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale pour obtenir réparation du préjudice lié aux inexécutions contractuelles et aux retards de commercialisation et de vente du Loramyc en Europe. BioAlliance estime que ce préjudice s'élève au minimum à 45 ME.
BioAlliance a reçu ce jour par courrier de la part de SpePharm et SpeBio un ultimatum et des menaces visant à une campagne de presse de dénigrement du Loramyc, de son potentiel et de son image. BioAlliance a donc décidé de rendre publique la saisine de la Chambre de Commerce Internationale.
Cette action s'inscrit dans la continuité de l'assignation au tribunal de commerce de Paris et de la rupture du contrat de licence avec SpeBio qui est intervenue le 27 février 2009. BioAlliance a auparavant recherché une résolution amiable de ce différend avec SpePharm et SpeBio lié à la violation de leurs obligations contractuelles.
SpePharm et SpeBio ont entre-temps retiré l'assignation en référé déposée aux Pays-Bas.
Dominique Costantini, Président du Directoire de BioAlliance, souligne : "SpePharm et SpeBio ont renoncé à la possibilité offerte par le contrat de poursuivre la distribution du Loramyc pendant les six mois suivant la résiliation. Nous avons donc immédiatement mis en place toutes les structures pour assurer une continuité des soins pour le patient dans les pays où le produit était commercialisé par SpeBio. Nous souhaitons défendre les intérêts de BioAlliance et nous recherchons maintenant activement pour le Loramyc un partenaire industriel présent en Europe dans les soins d'accompagnement en cancérologie".
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