Thales : développement du gradiomètre par Thales Alenia Space

15/04/2009 - 10:49 - Boursier.com

Après le lancement du 17 mars dernier, le gradiomètre, instrument électrostatique sophistiqué permettant de mesurer le champ gravitationnel terrestre,...

Après le lancement du 17 mars dernier, le gradiomètre, instrument électrostatique sophistiqué permettant de mesurer le champ gravitationnel terrestre, et qui constitue le coeur de la charge utile du satellite GOCE, a été mis sous tension graduellement entre le 3 et le 7 avril afin de réaliser sa recette en orbite. Thales Alenia Space a développé le gradiomètre, lui même composé de six accéléromètres ultra sensibles. Ces six accéléromètres de haute technologie et de très haute précision ont parfaitement résisté aux contraintes du lancement et le comportement de l'ensemble de l'instrument est conforme aux prévisions Premier satellite de la gamme "Earth Explorer" de l'Agence spatiale européenne (ESA), GOCE doit effectuer une cartographie complète en trois dimensions du champ gravitationnel terrestre avec une précision encore jamais atteinte. Le satellite et son principal instrument, le gradiomètre, ont été intégrés dans les établissements de Thales Alenia Space, maître d'oeuvre industriel du projet. Les six accéléromètres ont été réalisés par l'Onera. Chacun de ces accéléromètres mesure l'intensité de son champ électrique nécessaire pour maintenir en lévitation une masse d'épreuve et peut donc détecter les minuscules perturbations engendrées par les variations du champ gravitationnel sur le déplacement de celle-ci. L'analyse par les équipes de Thales Alenia Space et de l'Onera des premières données retransmises indique que les masselottes de référence sont bien en lévitation, que les mesures du champ électrique au niveau de chaque électrode interne aux accéléromètres sont cohérentes et que les performances préliminaires estimées apparaissent prometteuses. Grâce à ces technologies sophistiquées, GOCE sera le seul satellite capable de capter les changements de gravité terrestre, fournissant des données précises et complètes sur la structure interne et la dynamique de la Terre, en particulier en ce qui concerne les grandes circulations océaniques et leur effet sur le climat. Après une mise en orbite parfaite le 17 mars et une première vérification des systèmes de bord, les équipes de l'ESA ont mis en route le 31 mars et le 2 avril les deux micropropulseurs ioniques chargés de compenser l'infime freinage aérodynamique causé par l'atmosphère résiduelle en orbite basse. Le groupe explique que ces deux moteurs ioniques de très faible poussée fonctionnent parfaitement.



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