Le baril reste proche de l'équilibre en cette fin de semaine, le "light sweet crude" pour livraison mai 2009 cédant actuellement 0,7% sur le New York Mercantile Exchange à 49,6 Dollars.
Si les signes de stabilisation se l'économie américaine se sont multipliés ces derniers jours, au fil de la publication d'indices de conjonctures montrant des marques de reprises, l'incertitude reste malgré tout importante quant à l'évolution de la demande de pétrole mondiale alors que l'Agence internationale de l'Energie, l'Opep et l'Administration américaine de l'information sur l'énergie ont une nouvelle fois revu à la baisse leurs prévisions cette semaine.
L'AIE table désormais sur un déclin de 2,4 millions de barils par jour de la consommation mondiale cette année, à 83,4 millions de barils. De son côté le cartel a, dans son dernier rapport mensuel, estimé que la demande baissera de 1,37 millions de barils par jour en 2009, à 84,2 millions de barils. Alors que l'EIA attend désormais un repli de la consommation de brut de 1,35 million de barils.
Par ailleurs, la hausse de 5,6 millions de barils des stocks commerciaux de brut US, lors de la semaine close au 10 avril, quand le consensus attendait une progression de seulement 1,75 million de barils, prouve là encore que la crise est loin d'être terminée...
En outre, la remontée du billet vert face à la monnaie unique pèse également sur les cours de l'or noir ce vendredi alors que pour la première fois depuis la mi-mars, un Euro s'échange sous la barre des 1,3090 Dollar. La monnaie européenne est pénalisée par les propos du président de la Banque centrale européenne qui a estimé qu'il appréciait les commentaires des autorités américaines en faveur d'un dollar fort. J-C Trichet a également indiqué que la BCE pourrait annoncer des mesures monétaires non-conventionnelles le mois prochain...
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