Clôture Paris : revoilà les 3.000 pts !

22/04/2009 - 18:00 - Boursier.com

Malgré un début de séance hésitant et un fléchissement cet après-midi après l'annonce des comptes inférieurs aux attentes de la...

LA TENDANCE DU JOUR Malgré un début de séance hésitant et un fléchissement en début d'après-midi à la suite de l'annonce des comptes inférieurs aux attentes de la banque américaine Morgan Stanley, le CAC40 a réussi à reprendre son envol à l'approche de la clôture et à repasser au dessus du cap des 3.000 pts. L'indice parisien a ainsi terminé sa course sur un gain de 1,72% à 3.025 pts. Notons que les valeurs de la construction se sont très bien comportées ce mercredi, à l'image de Lafarge, Saint-Gobain ou encore Imerys aidées par des avis de brokers redevenus plus favorables. En revanche, le secteur du luxe a accusé un net repli après l'annonce des comptes de PPR. Wall Street évolue également désormais en territoire positif après une nouvelle série de publications trimestrielles et sur regain de confiance des investisseurs concernant le secteur de l'immobilier... ECO/DEVISES Au Etats-Unis, l'indicateur de la Federal Housing Finance Agency a fait état d'une progression de 0,7% des prix immobiliers américains en février 2009, en comparaison du mois antérieur. Le dollar rejoint les 1,30/euro ce soir entre banques. D'après le dernier rapport hebdomadaire dévoilé par le Département à l'Energie américain, les stocks commerciaux de brut, hors réserve stratégique, ont augmenté pour la semaine close au 17 avril, de 3,9 millions de barils à 370,6 millions de barils. Le consensus Bloomberg tablait sur une hausse de seulement 2,5 millions de barils. Les stocks d'essence ont eux augmenté de 0,8 million de barils quand les économistes attendaient un repli de 700.000 et les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont progressé de 2,7 millions de barils alors que le consensus tablait sur un déclin de 1 million. Le prix du baril WTI à New York se replie de nouveau sur les 48,2$ après ces annonces. VALEURS EN HAUSSE * Lafarge s'envole de 12,3%. JP Morgan qui est à "neutre" sur le dossier a relevé son objectif de cours de 46 à 50 Euros. Par ailleurs le courtier est à "surpondérer" sur Saint Gobain (+6%), en dépit d'un objectif abaissé de 47 à 39 Euros, et sur Ciments Français (+7%), valorisé 83 Euros contre 74 Euros précédemment. Imerys monte de son côté de 8,2%. * Bouygues monte de 8% après un gain de 0,8% hier. CapGemini reprend 7,3%. * Alcatel-Lucent grimpe de 6,8% et enregistre sa deuxième séance consécutive de hausse. * Dexia gagne encore 6% avec Natixis (+1%). * Derichebourg remonte de 5,6%. Malgré de sombres perspectives, le titre reste volatil avant sa sortie du SRD à la fin de la semaine. * Crédit Agricole repasse au-dessus des 10 Euros (+5,4%) après avoir enregistré deux séances consécutives de baisse. * EADS reprend 3,2%. EADS a cillé lors de l'annonce des résultats de Boeing, inférieurs aux attentes, mais a finalement à nouveau accru ses gains en milieu de journée. Le géant américain a fait état d'un bénéfice par action de 86 cents contre 92 cents au consensus, et a révisé en baisse ses prévisions 2009 dans la fourchette 4,70 à 5$, à un niveau cependant supérieur à ce que prévoyait le consensus. L'objectif annuel de chiffre d'affaires reste dans la fourchette 68 à 69 Mds$. La prévision de livraisons d'appareils reste à 480 / 485 unités. * Renault reprend 2,2%. Le groupe a confirmé qu'il produira le futur moteur diesel 1,6 litre dCi dans son usine de Cléon, en France, à partir de 2011. Renault précise qu'il a choisi Cléon (Seine-Maritime) pour ses lignes de production flexibles, capables de produire plusieurs types de moteurs, son expertise dans la fabrication de motorisations diesel et le recours au carry-over (réutilisation de moyens de production). Le futur moteur Diesel 1,6 litre dCi est une nouvelle motorisation de grande série conçue au sein de l'Alliance Renault-Nissan et destinée à remplacer l'actuel moteur diesel de cylindrée supérieure 1,9 litre dCi. * Bic gagne 1,5%, le groupe a annonce que son chiffre d'affaires du 1er trimestre 2009 est stable à 308,4 Millions d'Euros, mais qu'il a reculé de 0,8% à change constant. Le résultat d'exploitation de la période s'est contracté de 4,9% à 36,3 ME, soit une marge de 11,8% après 12,4% un an avant. Le résultat net part du groupe est cependant en hausse de 6,6% à 26,8 ME, soit 0,56 Euro par action (+7,7%). VALEURS EN BAISSE * LVMH cède 3,6% avant l'annonce des trimestriels. Le dossier LVMH tente de faire face aux rumeurs sur d'éventuelles négociation d'en le but de céder Moët Hennessy. "Le Groupe LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, leader mondial des produits de luxe, dément formellement les rumeurs de ce jour véhiculées par certains médias lui prêtant l'intention d'être en négociation pour céder Moët Hennessy, sa branche d'activité Vins et Spiritueux. Le groupe LVMH précise qu'il n'y a aucune négociation en cours". Le groupe de Bernard Arnault a finalement publié en matinée un communiqué officiel sur sa position concernant les rumeurs véhiculées par la presse britannique du jour. * Nexans redonne 3,1%. Le groupe a annoncé aujourd'hui un chiffre d'affaires pour le premier trimestre 2009 de 1,25 Milliard d'Euros. A cours des métaux non-ferreux constants et périmètre courant, le chiffre d'affaires du trimestre s'élève à 1,04 MdE, en retrait de 8,3% par rapport au premier trimestre 2008. A périmètre et taux de change constants, les ventes des activités Câbles sont en repli de 14,6% en raison du fort ralentissement de l'activité économique (et particulièrement en janvier) à la fois en Europe et en Amérique du Nord. * PPR perd 2,9%. Le groupe n'a pu éviter au premier trimestre 2009 un recul de 2,6% en réel et de 4,9% à périmètre et taux de change comparables de son chiffre d'affaires qui se situe à 4,8 Milliards d'Euros. Au premier trimestre 2009, le chiffre d'affaires de la Fnac (980 ME) recule notamment de 4,2% en comparable et 4,5% en réel par rapport au 1er trimestre 2008. Par ailleurs le groupe PPR annonce avoir saisi l'Autorité des marchés financiers d'une demande d'enquête sur la diffusion de fausses informations à la suite de rumeurs infondées faisant état, d'une part, d'une possible cession de Gucci Group et, d'autre part, d'une OPA sur Puma. PPR dément catégoriquement ces rumeurs dans les deux cas. * En nette baisse ce matin, PSA Peugeot Citroën cède 1,1%. PSA a donc ouvert le bal des publications trimestrielles du secteur automobile ce matin. Sans surprise, cette publication est mauvaise avec un chiffre d'affaires réduit de 25% par rapport au premier trimestre 2008, légèrement inférieur aux attentes des analystes. Comme annoncé précédemment, PSA a fortement réduit ses stocks de 21,4% par rapport au premier trimestre 2008. Le chiffre d'affaires de la division Automobile au premier trimestre 2009 s'inscrit en repli de 23% à 8,68 Milliards d'Euros. Pour la suite de l'exercice, le groupe a confirmé son hypothèse d'un repli de 20% des marchés automobiles européens en 2009. Si PSA admet que les différents programmes de relance européens ont eu un impact positif sur les ventes, notamment en France et en Allemagne, le groupe parle de perspectives qui demeurent dans l'ensemble incertaines, avec une visibilité encore limitée à ce stade de l'année. Le groupe rappelle qu'il anticipe une année de perte et un cash flow libre négatif en 2009. Hier, le Conseil de Surveillance du groupe a approuvé la résolution devant être présentée à la prochaine Assemblée Générale et proposant de ne pas verser de dividende au titre de 2008. * EDF cède 0,9%. Le groupe pourrait remettre au goût du jour l'emprunt obligataire directement auprès des particuliers, annonçait hier 'Le Monde'. Selon le quotidien, l'électricien élabore avec plusieurs banques de réseau françaises un projet d'emprunt obligataire qui serait proposé aux particuliers. Des informations corroborées par une source citée ce matin par 'Les Echos', qui confirme que l'opération n'en est qu'à son stade préliminaire. Tombée en désuétude, la pratique de la souscription obligataire directement auprès des particuliers est revenue sur le devant de la scène avec les difficultés de financement auprès des professionnels. Le rival d'ESF E.ON y a eu recours il y a peu, comme GDF Suez qui a sollicité les belges.



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