Commentant les résultats 2008, Philippe Brégi, Pdg de Egide déclare 'La crise économique mondiale impacte Egide à un moment où le groupe, grâce aux progrès réalisés depuis 2007, est mieux armé pour y faire face. Egide affiche un compte de résultat en très forte amélioration, n'a pas d'endettement significatif et possède un portefeuille clients diversifié.'
En 2008, Egide a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 29,85 ME, soit une croissance, à taux de change euro-dollar constant, de +19% par rapport à 2007.
Le secteur militaire et spatial a représenté 40% des ventes en 2008, le secteur industriel 35% et les télécoms 25%. Tous les secteurs sont en croissance, les activités télécoms et militaire & spatial affichant une progression de plus de 20%. A taux constants, Egide SA (+ 22%) a enregistré la plus forte croissance, tandis qu'Egide USA (+ 15%) et Egide UK (+ 17%) ont affiché des progressions significatives.
Le résultat opérationnel ressort à - 1,71 ME pour 2008 contre - 5,41 ME pour 2007 avec des variations différentes par unités opérationnelles d'un exercice à l'autre :
Egide France a enregistré une forte amélioration de ses résultats (+ 85% ; + 3 ME) grâce à la progression du chiffre d'affaires et à l'amélioration de la productivité. Les premiers effets de la crise économique se sont fait sentir sur les ventes du second semestre, entraînant ainsi un résultat négatif, compensé en partie par un premier semestre à l'équilibre.
Egide USA a connu une nette amélioration des résultats (+ 49% ; + 0,8 ME), mais une activité qui est demeurée en dessous du point d'équilibre en l'absence de reprise du marché militaire. Les activités industrielles et télécoms ont de plus enregistré une forte baisse au quatrième trimestre.
Egide UK : le résultat s'est dégradé (- 26% ; - 0,05 ME) en raison de coûts supplémentaires liés à la limitation des capacités de production. Cette activité demeure non stratégique pour le groupe.
Le résultat financier est de - 0,55 ME contre - 0,73 ME en 2007, cette amélioration provenant d'effets de change moins défavorables.
Le résultat net 2008 non audité et avant test de dépréciation, est donc de - 2,26 ME contre une perte de 6,14 ME en 2007.
Au 31 décembre, la valeur nette des équipements industriels avant test de dépréciation est de 1,34 ME. La trésorerie disponible est de 1,2 ME. Le besoin en fonds de roulement est d'environ 68 jours de chiffre d'affaires, stable par rapport à l'exercice précédent. Les capitaux propres s'élèvent à 5,5 ME, soit 31% du total du bilan. Les dettes financières, hors factor, s'élèvent à 1,1 ME, et sont couvertes à hauteur de 0,4 ME par des SICAV nanties.
Le chiffre d'affaires consolidé (non audité) du groupe Egide pour le premier trimestre 2009 s'élève à 6,7 ME, soit un ralentissement séquentiel de 7% et de 11% par rapport au même trimestre 2008. Il comprend une vente d'or récupéré sur des composants pour 0,5 ME.
Hors cet élément non récurrent, Egide France représente 63 % du chiffre d'affaires total consolidé, Egide USA 30 % et Egide UK 7 %. Les télécoms ont représenté 14 % du chiffre d'affaires, le secteur Défense et Spatial 57 % et le secteur Industriel 29 %.
Egide a réagi rapidement à la crise internationale afin d'en atténuer les effets :
- Egide USA a été repositionné sur les marchés militaires américains et son activité télécoms est en cours de transfert sur Bollène ; les effectifs de cette filiale ont été réduits de moitié.
- Le site d'Egima, n'étant plus adapté à l'activité du Groupe, des discussions avancées sont en cours avec une société désireuse de reprendre certains de ses actifs et de les utiliser pour une exploitation sur le site.
- Les effectifs d'Egide UK ont été réduits significativement.
- Les contrats à durée déterminée arrivant à échéance ne sont pas renouvelés chez Egide SA.
Philippe Brégi, ajoute 'Dans ce contexte de crise économique n'offrant que peu de visibilité, il nous paraît prudent de ne pas fournir de prévisions pour l'année 2009. Nous anticipons cependant, une baisse de notre chiffre d'affaires annuel, contrariant le retour à l'équilibre espéré. Nous avons déjà pris des mesures pour adapter nos ressources au nouvel environnement économique et nous continuerons également à exploiter les pistes nous permettant de maintenir une trésorerie suffisante pour faire face aux aléas. Ainsi, notre groupe pourra traverser cette période de turbulence tout en demeurant bien positionné pour bénéficier de tout rebond sur les différents marchés où nous sommes présents.'
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