Le chiffre d'affaires du premier trimestre 2009 de Meilleurtaux ressort à 5,9 Millions d'Euros contre 10,4 ME sur la même période de l'exercice précédent soit une baisse de 43%.
"Après une activité sur les deux premiers mois 2009 toujours faible, mars enregistre un niveau d'activité conforme aux attentes, avec un nombre de dossiers traités par Meilleurtaux en légère progression", explique le groupe. "La récente décision prise par la Banque centrale européenne (BCE) de ramener son taux directeur à son niveau le plus bas historique (1,25%) est un facteur positif pour les emprunteurs. Cette décision s'inscrit dans une tendance de baisse continue des taux du crédit immobilier depuis l'été 2008. La situation globale du marché français de la transaction immobilière reste toutefois difficile : la hausse du nombre de demandes de prêts sur trois mois observée par Meilleurtaux n'est pas encore synonyme de reprise. Dans le contexte actuel, les acquéreurs potentiels font en effet toujours preuve de beaucoup d'attentisme en raison d'un manque de visibilité sur la pérennité de leur situation économique et hésitent à s'engager sur le long terme".
Meilleurtaux explique travailler à la mise en oeuvre de son plan de reconquête et de développement à partir du second semestre 2009, après consultation des institutions représentatives du personnel. Le groupe explique qu'il s'articulerait autour de deux principaux axes :
-la consolidation des fondamentaux de l'entreprise sur son marché de prédilection - le courtage en crédits immobiliers - visant à optimiser l'efficacité de son modèle de distribution multicanal et sa couverture du territoire;
-le lancement, sur un mode industriel, d'un processus de diversification des activités (réaménagement de crédit, assurance...) visant à réduire la sensibilité de Meilleurtaux aux cycles du marché du crédit immobilier.
"Ce plan de développement constituerait la première étape d'un projet stratégique pluriannuel qui devrait permettre à la société d'assainir la situation de ses comptes dès l'exercice 2010 et de renouer avec les bénéfices l'année suivante", conclut le groupe.
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